Un boulanger marseillais invente la baguette qui résiste au Mistral

Le Vieux-Port a beau avoir vu défiler des siècles d’histoire, il n’était pas prêt pour cette révolution. Un boulanger audacieux vient de mettre toute la cité phocéenne en ébullition avec une invention qui pourrait changer à jamais nos pauses casse-croûte face au Mistral : la baguette « anti-vent ». Retour sur cette innovation aussi croustillante qu’insolite.

Une idée née d’un coup de vent

Jean-Louis Campana, boulanger au Panier depuis trois générations, en avait assez. « Chaque fois que le Mistral se lève, c’est la même histoire : la moitié de mes clients repartent avec leur pain dans les airs comme des frisbees. Ça fait rire, mais c’est pas bon pour les affaires ! » Après une nuit de réflexion intense (et quelques verres de pastis), l’idée germe : pourquoi ne pas inventer une baguette capable de résister à ces rafales dignes d’un ouragan ?

Une recette secrète, mais lourde de sens

Après des mois de tests dans son laboratoire improvisé – alias l’arrière-boutique – Jean-Louis dévoile enfin son chef-d’œuvre. La baguette « Force 12 », comme il l’appelle, est composée d’une farine enrichie en gravillons (comestibles, assure-t-il) et d’une pointe de béton allégé. « Elle pèse un peu plus lourd qu’une baguette classique, mais au moins, elle reste dans votre sac à pain, même par grand vent », explique-t-il.

Les Marseillais conquis

D’abord sceptiques, les habitants du quartier ont vite adopté cette nouveauté. « Avant, j’avais peur de manger dehors. Une fois, ma salade niçoise a fini sur la tête d’un touriste », raconte Josiane, une habituée du boulanger. Avec la « Force 12 », plus de panique : on peut pique-niquer au bord du Vieux-Port en toute sérénité, même par grand vent. Et cerise sur la bouillabaisse, cette baguette spéciale est parfaite pour la pétanque : « Si t’as oublié le cochonnet, tu peux la poser sur le terrain, elle bouge pas ! »

Avec cette invention aussi absurde que pratique, Jean-Louis Campana s’impose comme le nouveau héros local. Et si le Mistral veut souffler plus fort, qu’il souffle : à Marseille, on mange du pain en béton, et on le fait avec style.

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