Dans une initiative qui a déjà fait trembler plus de scooters que le Mistral en plein été, la mairie de Marseille a décidé d’employer une méthode radicale pour sensibiliser les dealers des quartiers Nord à la douleur qu’ils infligent aux habitants. Et attention, c’est du lourd. Non, pas une brigade de médiateurs. Pas non plus une campagne d’affichage. Ils ont opté pour l’arme ultime : diffuser sur écran géant les victoires du PSG contre l’OM.
Une punition ou un acte de guerre ?
D’après la mairie, cette idée lumineuse aurait germé après une séance de brainstorming où tout le monde avait manifestement bu trop de pastaga. L’objectif ? Faire comprendre aux dealers que leur activité a des conséquences douloureuses pour la communauté. Et quoi de plus efficace que de leur infliger un traumatisme collectif en direct ?
Mais certains se demandent déjà si cette approche n’est pas un poil contre-productive. Après tout, provoquer l’irritation de supporters qui considèrent le PSG comme l’antéchrist, est-ce vraiment une stratégie de pacification ? « C’est comme verser de l’huile sur la bouillabaisse« , a commenté Jo, habitué du Vélodrome. « S’ils veulent qu’on se calme, ils feraient mieux de diffuser des Reines du shopping, ça au moins, ça détend. »
Le revers de la médaille
Dans les quartiers concernés, les réactions sont déjà partagées. Certains applaudissent l’audace : « Franchement, c’est intelligent. Les mecs vont réfléchir à deux fois avant de recommencer », estime un habitant. D’autres, plus fatalistes, redoutent une escalade…
Et puis, bien sûr, il y a ceux qui voient là une opportunité commerciale : « Avec tout ce monde réuni pour voir les matchs, moi je dis qu’on peut faire une belle cagnotte en vendant des kebabs et des maillots du PSG. Business is business ! »
Une première projection… sous haute tension
Le premier test de cette campagne-choc aura lieu ce week-end. Au programme : PSG-OM, saison 2015, avec le fameux but de Cavani à la 85e minute. Un classique qui risque de réveiller des souvenirs douloureux. Les écrans géants seront installés sur la place principale, et la mairie promet une sécurité renforcée.
Mais au-delà du buzz, une question reste en suspens : Marseille est-elle prête à voir ses plaies se rouvrir au nom de la pédagogie ? Une chose est sûre, cette initiative prouve que dans la cité phocéenne, on ne fait jamais rien comme les autres.
Alors, cher lecteur, préparez vos popcorns, parce que dans cette histoire, comme dirait l’autre : « C’est Marseille, bébé ! »
