# Marseille : les maires sommés de choisir entre la bouillabaisse et la pizza
La politique marseillaise n’est jamais en panne d’inspiration. Dernière saga en date, le dilemme tragico-comique des maires de secteur : doivent-ils pencher pour une droite ultra-épicée façon piment d’Espelette ou pour une version plus… comment dire… refroidie comme un pastis resté au soleil ?
## Union des droites : la révolution du cassis sur la tapenade
D’un côté, l’Union des droites promet un nécessaire « retour aux sources locales ». Traduction : chacun devra maîtriser la recette familiale de l’aïoli. Avec leurs projets d’embellir les quartiers en y multipliant les statues de Fernandel et des fontaines à pétanque, les élus espèrent séduire les nostalgiques du Marseille d’antan. « Un jeu provençal sur le Vieux-Port réunirait plus les gens qu’une réunion de quartier » a confié un candidat en déposant ses boules de pétanque sur la table.
## RN : une sardine géante pour bloquer l’entrée du port
De l’autre côté de l’échiquier politique, le Rassemblement national mise tout sur un projet aussi emblématique qu’énigmatique : construire une réplique géante de la sardine qui aurait bouché le port. « C’est un symbole fort de Marseille » déclare une candidate enthousiaste. En coulisses, certains murmuraient que la sardine serait en fait une baleine, mais personne n’ose contredire la légende locale.
## Quand Martine Vassal propose une fusion pizza-tapenade
Dans ce duel hautement stratégique, la présidente du Département, Martine Vassal, tente de calmer le jeu avec une proposition dépassant toutes les attentes : la création d’une « pizza à la tapenade ». Une idée audacieuse qui choque les puristes du quartier de Noailles mais intrigue au Roucas-Blanc. « C’est l’allégorie parfaite de l’union dans la diversité » explique-t-elle, fière de son slogan « une tranche pour chaque Marseillais ».
## Les marins-pêcheurs trancheront
Face à ce casse-tête politique digne d’une intrigue de Plus Belle La Vie, les maires de secteur se tournent vers la véritable autorité locale : les marins-pêcheurs du Vieux-Port. « On écoute les poissons, pas les campagnes politiques » a déclaré un vieux captain arborant une gomme de riz. Une pétition circule déjà pour que les résultats des prochaines municipales soient annoncés en levant un mégot à l’horizon, un fioul marin à la main.
Dans un Marseille où chaque décision semble être une aventure digne d’un roman de Pagnol, une question persiste : au final, que préfère le peuple ? La bouillabaisse ou la pizza ? La réponse pourrait bien déterminer le destin de la cité phocéenne.
