# Marseille : un plongeur découvre une réserve secrète de pastis sous-marine
## Une découverte exceptionnelle lors d’une simple baignade
Marseille n’a jamais cessé de surprendre par ses trésors cachés, mais cette fois-ci, la cité phocéenne s’est surpassée. Ce mardi, un jeune plongeur amateur, Kevin Santorini, a fait une découverte qui pourrait bien changer à jamais la géopolitique de l’apéro provençal. Lors d’une banale session d’exploration au large du Frioul, il est tombé sur une véritable caverne d’Ali Baba… ou plutôt d’Ali Pastaga. Cachée à 12 mètres de profondeur, une réserve souterraine de bouteilles de pastis repose là depuis des décennies.
« Je cherchais juste des oursins pour l’apéro avec mes potes, et là, je vois un truc briller. Je croyais que c’était un trésor, un coffre rempli de Louis d’Or. Mais non, c’était beaucoup mieux : des bouteilles de pastis encore scellées ! », raconte Kevin, les yeux brillants d’excitation.
## Un héritage en liquide
Selon les experts, ces bouteilles pourraient dater d’une époque où le pastis était enfoui pour échapper à une taxe sur l’alcool, imposée par Paris dans les années 50. « Ces pastis doivent être à 51 degrés minimum pour avoir survécu si longtemps en pleine mer », affirme Josiane Ricard, historienne spécialisée en boissons locales. Une analyse gustative est prévue, impliquant un jury composé de boulistes du Panier et d’anciens pêcheurs du Vieux-Port.
Certains habitants y voient déjà une opportunité touristique. « On pourrait organiser des plongées-dégustations, un peu comme la route des vins, mais en combinaison », propose Roger, patron du bar légendaire La Marine.
## Les Marseillais partagés entre fierté et inquiétude
Cette découverte a provoqué un vif débat sur le Vieux-Port. Si certains crient au miracle marseillais, d’autres, plus sceptiques, redoutent une « marée jaune » : la tentation de distribuer le précieux liquide sous le manteau pourrait provoquer une ruée et des disputes dignes d’un tirage au sort OM-PSG.
En attendant, la réserve est placée sous haute surveillance par le personnel du Ferry Boat. Kevin, de son côté, se vante déjà d’être le Jacques Cousteau de l’happy hour. « Franchement, dans 50 ans, ils diront : ‘Tout a changé entre le before et l’after Kevin' », plaisante-t-il avec son sens marseillais inné de la démesure.
Alors, le pastis millésimé des profondeurs deviendra-t-il le nouveau jus de légende ? Une chose est sûre : à Marseille, même sous la mer, l’apéro reste une religion.