« Procurations, pastis et calissons : quand la politique marseillaise réinvente le service à domicile »

# Marseille : Des procurations livrées avec le pastis, nouvelle offre politique

Marseille, ville de soleil, de mistral et de matches de pétanque endiablés, aurait-elle aussi inventé une nouvelle discipline sportive : l’art de la procuration à domicile ? Dans une affaire rocambolesque, les candidats de tout bord politique rivalisent d’imagination pour se rapprocher, littéralement, de leurs électeurs.

## Quand le facteur devient mandataire électoral

Sur le Vieux-Port, entre deux mouettes chipant une friture et un pêcheur racontant de mystérieuses légendes, une nouvelle rumeur enfle : certains politiques marseillais procéderaient à des « procurations express ». Il suffit d’un appel et, hop, un mandataire débarque chez vous avec le sourire, une procuration et, parfois, une boîte de calissons pour vous remercier. « C’est le service public comme on l’aime ici », commente avec ironie Ginette, vieille figure du quartier de Noailles, tout en décortiquant une poignée de crevettes. « Pourquoi aller au commissariat quand la politique vient à toi ? »

## La livraison VIP : procuration doublée d’un apéro

D’après plusieurs témoins – qui, eux, jurent vivre à Malmousque, mais qu’on a repérés à La Plaine –, certaines procurations auraient été livrées accompagnées d’un pastis et de biscuits salés. « On n’est pas pénibles, on sait recevoir », aurait confié un colistier sous couvert de l’anonymat. « À Paris, ils ont Deliveroo, nous, on a Delivote. » L’originalité marseillaise aurait fait grimper les scores d’approbation jusqu’au quartier du Panier… mais aurait aussi déclenché les soupçons du préfet, amateur de café mais pas de magouilles.

## L’Olympique de la procuration : vers une Coupe de France des pratiques douteuses ?

La rivalité entre les quartiers nord et sud prendrait-elle un nouveau tournant avec cette affaire de procurations pas très catholiques, mais ô combien marseillaises ? « On n’arrivera jamais à l’unité, ni sur l’OM, ni sur les magouilles », rigole Jojo, patron d’un bar sur La Canebière. Pourtant, les Marseillais pourraient bien avoir inventé un modèle : un vote à la carte qui mixerait démocratie locale et sens commerçant.

En attendant, les juges, eux, ne rigolent pas autant que les habitants. Procédure oblige, ils siégeront sur cette affaire alliant humour, folklore et une pointe de suspicion. Même à Marseille, l’apéro n’excuse pas tout. Ou presque.

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