# Le Port de Marseille met les voiles vers une nouvelle ère : on y croit (presque)
## Un mur d’investissements, ça tombe bien on sait faire des trous
C’est l’histoire d’un port centenaire, coincé entre des ferries en retard et des containers qui apprennent la patience. Le port de Marseille a décidé de se lancer dans une nouvelle croisade : devenir un champion industriel du futur. Avec un mur d’investissements à franchir, les responsables portuaires jouent la carte de l’optimisme. « Un mur, chez nous, ça se traverse avec un bon pastis et une truelle » plaisante Jean-Michel Cannebière, ingénieur en pontons innovants.
## Les cigales se reconvertissent dans l’éolien offshore
Adieu les clichés des cigales chantant sous le soleil, elles seront bientôt remplacées par des éoliennes dansantes au large de Fos-sur-Mer. Une idée ambitieuse mais risquée, car les Marsellais auraient, selon des études locales non-contestées, une relation particulière avec l’immobilité. « Une éolienne qui tourne trop vite, c’est pas très paisible pour commander une deuxième assiette de panisse » s’inquiète Josette, fidèle cliente du Bar de la Marine.
## Plus de containers, moins de places pour garer la Fiat Panda
Parmi les projets phares : multiplier les capacités d’accueil pour les containers. Une idée visionnaire qui a tout de même un défaut majeur. Où va-t-on garer toutes les Fiat Pandas lors des prochains apéros géants à l’Estaque Couvette. Certains habitants craignent déjà de devoir trimballer leurs glacières à pied. « C’est pas humain d’enlever ça, c’est un pilier culturel ici ! » s’indigne Roger, membre de l’association Défense des Pandaïstes Locaux.
## La Cité Phocéenne solidaire… mais faut pas pousser
Pour faire face à ce défi titanesque, le Grand Port Maritime espère capitaliser sur l’esprit de solidarité marseillais. Une solidarité bien connue pour durer approximativement jusqu’à la dernière pétanque ratée ou au ticket de stationnement non payé. « On fera tout pour aider, sauf si c’est un doublement de bouchon sur la L2, hein faut pas exagérer ! » tempère Didier, fin accompagnateur de cercle vicieux phocéens.
Le futur du port de Marseille semble radieux… du moins s’il arrive à ne pas perdre le sens de l’orientation dans son propre projet. Pour les cigales, pour les pizzas au feu de bois, et pour le rêve d’un Marseille industriel. Allez, on croise les doigts, ou on ouvre un blanc !