** »Marseille lance les cours de boxe sur trottinettes électriques pour booster le sport de haut niveau »**
Dans un projet alliant innovation et tradition, la mairie de Marseille a annoncé ce matin un tout nouveau concept sportif qui promet de propulser la cité phocéenne à la pointe de l’absurde mais ambitieux : des cours de boxe… sur trottinettes électriques. Inspirée par l’enthousiasme mêlé de chaos des rues marseillaises, cette initiative entend promouvoir le « noble art » comme un moyen d’expression moderne dans un environnement 100 % local. “C’est une façon inédite de se rapprocher de notre patrimoine tout en répondant aux défis du XXIe siècle, non ?”, a déclaré un adjoint au maire avec un léger sourire satisfait, assis sur une trottinette customisée OM.
Les cours, qui démarreront au Castellas, sont directement soutenus par Boxing 15, déjà célèbre dans ce quartier pour transformer des parking abandonnés en ring improvisés de légende. Mais cette fois-ci, les participants devront non seulement esquiver les coups de leurs adversaires, mais aussi jongler avec les obstacles bien connus des routes marseillaises : scooters, nids de poule XXL, et bien sûr, les tant redoutés « vieux qui traversent où ils veulent, oh ! » selon un entraîneur partenaire du projet.
« C’est une idée de génie », s’enflamme Tony, 24 ans, champion local de boxe amateur et futur maître de trottiboxe. « En plus, c’est super pratique pour s’entraîner en mobilité urbaine. Si tu peux placer un crochet du gauche tout en évitant un semi-remorque sur la Canebière, c’est sûr que tu vas dominer le ring du Palais des Sports. »
Comme toute initiative marseillaise originale, les avis sont mitigés. “Ça va encore faire n’importe quoi sur les routes. On a déjà du mal à savoir où sont les piétons et les cyclistes, alors si maintenant les gars sortent les gants en roulant à 25 km/h entre les chichis et les boules de pétanque, on est foutus”, tempête Josiane, résidente et ardente défenseuse de la sardine bloquant le port.
De son côté, l’OM s’est déjà dit intéressé par la démarche et songerait à intégrer cette technique dans ses entraînements pour préparer l’équipe à « d’éventuels matchs où l’arbitre aurait oublié de siffler faute ». Une source interne évoque même des ateliers prévus sur de véritables catamarans, parce que pourquoi pas.
Alors, la trottiboxe, avenir olympique ou encore un projet qui finira en panne sèche sur des batteries surchauffées ? Seul le Vieux-Port nous le dira. En attendant, un conseil : si vous croisez un uppercut volant sur Prado Nord, freinez !
