# L’étang de Bolmon : le nouvel eldorado des touristes écolos marseillais
## L’étang de Bolmon : le « Vieux-Port version nature »
On aurait pu croire que le Vieux-Port et ses pêcheurs photogéniques allaient rester indétrônables dans le cœur des Marseillais et des touristes à la recherche de nature locale. Erreur magistrale ! Voici venir l’étang de Bolmon, petit bijou coincé entre l’aéroport de Marseille-Provence et une foisonnante zone industrielle, qui commence à graver son nom dans les légendes locales. Ce bout de lagune, un peu oublié des cartes postales, promet une expérience dépaysante, entre envols majestueux de hérons cendrés et bandes-son garanties par les avions d’Airbus.
## Une biodiversité inconnue… et imprévue
Depuis quelque temps, l’étang de Bolmon est sous le feu des projecteurs des pros de l’écologie. Les locaux parlent d’une « Camargue discount » mais les scientifiques y voient bien plus qu’un lieu où poser leur télescope. Avec sa faune autant naturelle que… non prévue, il n’est pas rare de croiser des poissons mutins venus d’on ne sait où, émergeant fièrement entre les nappes de granulats d’on ne sait quoi. Bienvenue dans la version provençale de Jurassic Park ? Au bord, les trous noirs de barbecues d’un improbable pique-niqueur complètent ce patchwork à la marseillaise.
## Nager avec les flamants roses… ou presque
Le clou du spectacle serait, selon la rumeur, les légendaires flamants roses aperçus sur l’étang en quête de calme comparé aux hordes de touristes du Frioul. En vraie star locale, un spécimen aurait même sa propre page Instagram. « Mais attention à pas vous baigner trop près », prévient Michel, un natif, « les oiseaux aiment pas trop qu’on leur pique leurs gambas ».
## Bientôt des calissons aux algues pour les touristes ?
Une chose est sûre : l’étang de Bolmon est en train de se hisser au rang de « spot incontournable mais improbable » entre deux parties de pétanque à l’Estaque. Déjà, certains restaurateurs examinent l’idée d’un « menu 100 % étang » incluant soupe de crustacés… et bouchée d’algues bioluminescentes récoltées dans les zones moins fréquentables de l’étang. Manger local ? Oui. Comprendre ce qu’on mange ? C’est une autre affaire.
Alors, qui aurait parié que cet écrin méconnu, coincé entre soutes et industries, devienne aussi tendance ? Attention, Calanques, la concurrence est là !