# Marseille adopte officiellement le Bancoullisme comme art de vivre local
### Bancs publics : nouvelle richesse patrimoniale marseillaise
Dans une décision historique et légèrement improbable, la ville de Marseille a annoncé ce mercredi que les bancs publics allaient désormais faire partie intégrante de son patrimoine « exceptionnel et universel ». « On ne va pas se mentir, ça fait partie de notre ADN », a déclaré avec fierté Jean-Michel Parenque, adjoint au maire en charge du mobilier urbain. « Il n’y a rien de plus marseillais que de refaire le monde, bien assis sur un banc face à la mer. »
### Des bancs classés au patrimoine immatériel régional
Désormais, chaque banc installé dans les coins stratégiques de la ville bénéficiera d’une plaque gravée : « Banc de méditation certifié ». Certains lieux, comme le banc face au Vieux-Port ou celui jalonnant le parc Longchamp, ont été classés « Bancs d’Intérêt Régional ». « On a aussi soumis une demande pour les inscrire au patrimoine immatériel de l’UNESCO », confie un membre du conseil municipal, l’air légèrement sérieux. Si les discussions avec l’UNESCO se concrétisent, Marseille pourrait devenir la première ville au monde à célébrer officiellement « l’art de ne rien faire tout en ayant l’air occupé ».
### Une économie basée sur la contemplation active
Du côté de l’économie locale, la municipalité propose même de développer un « tourisme du banc ». Il pourrait bientôt être possible de réserver un banc à l’heure, avec ou sans accoudoirs pour un confort optimal. « Et pourquoi pas des visites guidées pour voir les bancs à la meilleure vue lors du coucher de soleil ? Les touristes raffoleront de cette expérience marseillaise authentique », a lancé, enthousiaste, une entrepreneure du secteur.
### Une philosophie marseillaise désarmante
Certains grincheux osent critiquer cette initiative comme une excuse pour justifier l’absence de transports en commun nocturnes ou les retards dans les travaux routiers. Mais rien n’arrête l’équipe municipale. « À Marseille, on préférait toujours être assis, » rétorque un habitant philosophe du quartier de Noailles. « Et si on peut redorer l’image de la ville avec un peu d’humour et de bancoullerie, pourquoi pas ? »
À quand des compétitions de « qui tient le plus longtemps sur un banc » dans les centres sociaux ? Seule certitude, à Marseille, comme disait Pagnol, « si on n’a pas d’idées, on a toujours une bonne chaise ». Enfin ici, c’est un banc.