Le CICR inaugure officiellement sa nouvelle politique du « pas vu, pas pris »
Consternation dans les couloirs feutrés du droit humanitaire international : Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) aurait récemment adopté une tactique révolutionnaire destinée à simplifier son travail et faire des économies significatives en matériel de bureau. Baptisée avec humour noir « pas vu, pas pris », cette méthode très prisée de certains enfants de cinq ans consiste simplement à fermer les yeux pour faire disparaître les problèmes gênants, notamment les accusations encombrantes concernant des tortures de prisonniers ukrainiens. « Nous trouvions épuisant de devoir commenter sans cesse des faits navrants, d’autant qu’il nous restait tant de cafés à déguster durant nos réunions techniques », explique une source interne sous couvert d’anonymat et derrière une imposante pile de rapports non lus. Cette nouvelle directive originale a déjà permis une baisse notable de l’achat de stylos rouges destinés à annoter des rapports pourtant disponibles sur le bureau de tout le personnel concerné.
Face au scandale, une réponse audacieuse du CICR : la distribution de lunettes opaques pour préserver la neutralité.
Pour appuyer sa nouvelle stratégie, le CICR envisage de prendre des mesures radicales et courageuses afin de préserver une neutralité impeccable : doter l’intégralité de ses équipes sur le terrain de lunettes spécialement conçues pour ne rien voir d’embarrassant. Ces précieuses lunettes totalement opaques, élaborées en collaboration avec une célèbre marque d’accessoires de plage, seront prochainement distribuées à tous les employés en zone de conflit. « Ainsi, non seulement nous ne voyons rien – mais surtout, nous pouvons affirmer avec honnêteté que rien n’a été observé », explique fièrement le porte-parole du comité, tout en trébuchant sur un tapis qu’il a évidemment prétendu ne pas voir non plus. Également envisagé par l’organisation : la prochaine diffusion d’un guide intitulé « Comment éviter de fâcheuses rencontres avec des rapports compromettants », illustré de magnifiques préfaces rédigées par des diplomates experts en détournement poli de conversations gênantes.
