Festival du film politique : “Il était une fois la promesse électorale” séduit les foules
Hier soir, au festival international du film politique, la présentation du nouveau chef d’œuvre “Il était une fois la promesse électorale” a fait un triomphe. Réalisé par l’illustre Léon Bureaucrati, le long métrage épique retrace l’histoire émouvante d’un jeune candidat ambitieux qui lutte héroïquement contre un adversaire impitoyable : son propre programme électoral. Le film est rythmé par d’intenses scènes d’action comme celle du courageux protagoniste affrontant sa fiche de promesses muni uniquement d’un feutre Stabilo usé. « Il incarne tellement bien l’angoisse existentielle du politicien face à la phrase redoutée: « Rappelez-vous, on vous avait promis… » », témoigne, submergée par l’émotion, Jacqueline Post-it, militante du parti imaginaire “Rassemblement Sincère”. Certains critiques se sont toutefois plaints d’incohérences scénaristiques flagrantes, comme ce fameux moment où l’élu tient effectivement parole devant témoins. Chose totalement impensable dans la vie réelle.
Un casting prometteur pour un prochain blockbuster : “Le remaniement impossible”
À peine remis du succès de son premier opus, Léon Bureaucrati annonce déjà son nouveau projet intitulé “Le remaniement impossible”. Le réalisateur promet une intrigue politiquement réaliste où le suspense sera à son comble devant l’incroyable capacité du gouvernement à échanger des ministères comme des cartes Pokémon. Déjà pressenti pour le rôle principal, l’acteur vedette Pierre Pipeau déclare : « C’est un honneur. Je me suis préparé intensivement pendant plusieurs mois, en observant attentivement les débats parlementaires pendant mes siestes ». Face à lui, Brigitte Potiche et Gérard Porte-Parole se livreront à des prestations à couper le souffle, illustrant parfaitement l’angoisse subtile du ministre découvrant son nom sur BFM TV, suivi du mot « sortant ». Les spectateurs sont déjà impatients, curieux de voir comment le réalisateur réussira à condenser cinq ans de politique dans un format inférieur à douze heures.