Quand l’OL se prend pour un bulldozer et écrase le Bayern
C’est officiel, l’Olympique Lyonnais féminin vient de signer sa quatorzième qualification en demi-finale de la Ligue des champions, et il paraît qu’elles hésitent encore à la numéroter tant le compteur tourne à une vitesse supersonique. Certains ont cru à un traquenard bavarois, mais l’équipe allemande n’a trouvé qu’un mur bleu, des Lyonnaises enragées prêtes à tout pour défendre leur domination incontestée du football européen. Les supporters, qui d’habitude scandent des chants joyeux, ont dû improviser de nouveaux airs pour célébrer cette performance annuelle quasi-rituelle, un peu comme un festival de folklore local qui se répète inlassablement. On raconte même que le Championnat de France est en train de créer un trophée honorifique spécial “Vainqueur du Bayern” à force de voir ces confrontations toujours se terminer sur une partition en sol majeur pour les Lyonnaises. C’est dire combien cet exploit, couplé à leur palmarès long comme une nuit d’insomnie, fait jaser chez leurs concurrents, qui ne savent plus comment stopper cette avalanche de victoires.
Une demi-finale de plus, et un soupçon de fatigue pour le trophée
Mais ne comptez pas sur elles pour se reposer, la demi-finale arrive et l’OL se lance déjà dans sa quatorzième répétition de la chorégraphie “On veut la coupe”. Préparez les confettis, les mégaphones et peut-être même les tisanes réconfortantes pour les adversaires, car les Lyonnaises semblent avoir pris un abonnement illimité au dernier carré de la compétition. On murmure dans les travées du stade que certaines joueuses lyonnaises pourraient tenter de remporter la Ligue des champions suffisamment de fois pour concurrencer les étoiles dans le ciel. D’autres disent qu’elles envisagent de louer un grand garage pour stocker toutes leurs coupes, tant il devient compliqué de les aligner sur la cheminée du club. Finalement, certains parient déjà sur un nouveau sacre. Après tout, pourquoi s’arrêter en si bon chemin quand on a la recette secrète de la victoire, un effectif survolté et le soutien d’une ville entière qui salue ces conquérantes hors du commun ?
