La Pluie traîne l’État au tribunal : déluge judiciaire en vue !

La vengeance des flaques offensées

Les sinistres climatiques en ont ras la casquette : après avoir inondé qui mieux-mieux routes, champs et salons, voilà qu’ils s’organisent pour attaquer l’État en justice ! Motif officiel : « manque d’anticipation et de bassines pour nous accueillir » clament-ils d’une voix caverneuse, trempée d’humidité sans fin. Selon nos informateurs, une délégation de gouttes d’eau vengeresses aurait même déjà mandaté un cabinet d’avocats éco-responsables, spécialistes en dérèglement atmosphérique et en baskets imperméables. Leur argument principal ? L’État aurait négligé ses obligations romantiques à l’égard des précipitations, oubliant de prévoir des parapluies de courtoisie et des circuits touristiques aquatiques adaptés à ces invités un peu trop envahissants. Il faut dire que quand Mère Nature se met à tousser un peu trop fort, les flaques débordent et prennent la mouche (ou plutôt la grenouille !). Du coup, tout ce beau monde veut désormais réclamer réparation pour avoir été parqué dans des égouts archaïques et des caniveaux de seconde zone.

L’orage fait son show devant les tribunaux

L’affaire promet d’être mouvementée devant la Cour : au lieu de rentrer discrètement par la salle d’audience, avocats et juges devront enjamber un petit torrent bondissant, sponsorisé par un cumulonimbus farceur. De leur côté, les vents violents auraient exigé un traducteur assermenté pour mieux se faire comprendre : « Ffff, ffff, c’est un Whhhrrrr de scandale ! ». Les représentants de l’État, à moitié trempés, tentent tant bien que mal de sauver la face en expliquant que les sinistres climatiques sont imprévisibles par définition, tout en dévoilant quelques mesures d’adaptation inspirées d’un manuel scout de 1974. Pourtant, la rumeur court qu’un compromis serait en vue : on parlerait d’attribution de cirés jaunes à tous les citoyens, de cours d’apprentissage de la brasse coulée obligatoire dès l’école maternelle et même d’un “festival de la goutte d’eau” pour mieux célébrer l’arrivée copieuse de pluies saisonnières. Affaire à suivre… sous le parapluie !

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