LES BLEUES, PLUS RAPIDES QU’UNE BAGUETTE FRAÎCHE
Le Tournoi des Six Nations féminin a vu l’équipe de France se métamorphoser en véritable commando de choc, prêt à terrasser tout adversaire aussi sûrement qu’une tartine beurrée tombe côté beurre. Face à des Galloises médusées, nos Bleues ont déployé un jeu à faire pâlir de jalousie les plus fines cuisinières de la planète rugby. D’ordinaire adeptes des tactiques feutrées, elles sont sorties du vestiaire avec une hargne comparable à celle d’un coq contrarié : passe laser, mêlée tonitruante et sourire carnassier en prime. Les spectateurs ont eu droit à un défilé d’essais si spectaculaire que l’on aurait pu croire à une répétition générale pour les prochains défilés du 14 juillet. Les commentateurs gallois, habitués à chanter les louanges de leurs joueuses, ont dû revoir leur partition et admettre que, même sous la pluie, la force de frappe de la France n’avait d’égale que la passion des Français pour le fromage bien odorant. Pour couronner le tout, derrière chaque plaquage déterminé, on devinait presque un subtil parfum de camembert exaltant la chaleur de l’effort et la gloire du rugby hexagonal.
LA VICTOIRE INARRÊTABLE, COMME LE COQ AU VIN
Invaincues, les Bleues semblent avoir découvert la potion magique du succès, concoction secrète à base d’agilité, d’enthousiasme et d’astuces dignes d’un chef trois étoiles. D’aucuns affirment qu’elles auraient même remplacé les traditionnels entraînements à la salle de sport par des séances intensives de tournage de crêpes, exercice qui développerait la vivacité du poignet et la coordination nécessaire pour lancer le ballon avec élégance. Rien n’a pu arrêter les Françaises, qui, malgré la résistance héroïque du camp gallois, ont filé droit vers leur rêve de triomphe. Si le rugby n’était qu’une question de muscles, l’issue aurait pu être incertaine, mais la touche de fantaisie à la française, agrémentée d’un soupçon de panache et d’une pincée d’espièglerie, semble instaurer une nouvelle révolution. Dans ce Tournoi, le coq chante plus fort, et l’équipe de France féminine poursuit sa route, toujours plus sûre d’elle, vers un avenir qui sent bon la victoire et la brioche dorée.
