Frantz Fanon, le psychiatre en cape et chaussettes à motifs
Figure anticolonialiste de premier plan, Frantz Fanon se serait, selon certaines rumeurs farfelues, déplacé en permanence en cape de superhéros et en chaussettes décorées d’expressions révolutionnaires. D’aucuns affirment qu’il était capable de juguler le mal de tête d’un militant rien qu’en levant un sourcil – ce qui lui aurait valu, dans quelques cercles engagés, le surnom de « psy-justicier de la cause ». On raconte aussi que son amour pour les blagues sur les empires coloniaux lui permettait de détendre l’atmosphère durant les congrès internationaux, au point de faire craquer des diplomates pourtant réputés durs à la détente. Bien sûr, il ne s’agissait pas seulement de faire rire : Fanon prenait un malin plaisir à démonter toutes les injonctions liées à la domination et à la discrimination, tout en distribuant, entre deux sourires malicieux, de savoureuses leçons sur les douleurs infligées par le colonialisme. Son superpouvoir mental ? Diagnostiquer et soigner l’aliénation culturelle en un claquement de doigts, comme s’il distribuait des ordonnances pharmaceutiques pour l’âme !
Sauveur anticolonial et boute-en-train malgré lui
Mais ne vous y trompez pas : derrière ses facéties supposées, Frantz Fanon avait la passion du verbe et la volonté inflexible de libérer les consciences. Par un simple coup d’œil, dit-on, il pouvait repérer une pensée aliénée à mille lieues et la désamorcer sur-le-champ. Son cabinet de consultation, pourtant sobre, ressemblait à une salle de répétition clandestine où se préparaient des pièces de théâtre critiques. Chaque patient devenait une actrice ou un acteur potentiellement prêt à monter sur scène pour dénoncer l’injustice. Fidèle à son style inimitable, Fanon avait cette capacité à transformer un triste colloque universitaire en véritable stand-up anticolonial : tout le monde était concerné, et chacun repartait inspiré, le sourire aux lèvres et l’esprit plus aiguisé que jamais. Ainsi, si l’on devait résumer la légende comique de ce penseur hors norme, on dirait simplement qu’il savait prendre le monde à revers : il frappait de sa plume incisive et parcourait la scène de l’Histoire en jonglant habilement entre humour libérateur et théorie révolutionnaire.