Une condamnation plus décoiffante qu’un shampoing
Marine Le Pen, fraîchement condamnée pour des propos jugés « trop bruyants pour passer inaperçus », suscite un véritable tremblement de terre politique. Selon nos sources particulièrement bien informées (et plutôt imaginatives), la présidente du parti à la flamme aurait aussitôt réclamé un grand plan de réaménagement sismique pour renforcer les structures de son siège de campagne. « Les secousses sont si fortes que même mes plus fervents alliés risquent d’être secoués », aurait-elle confié en sirotant un café au goût amer, probablement un déca suspecté de contenir des larmes d’exil politique. La presse, quant à elle, tente de garder son sérieux devant cette nouvelle flamboyante et questionne l’avenir de la meneuse, entre deux articles sur les secrets minceur des dahus pyrénéens. Certains journaux font état d’un possible rebondissement : un appel à la Cour des Miracles ou une reconversion audacieuse dans le commerce de bouées gonflables. Rien n’est encore confirmé, mais nul ne doute que l’intéressée saura rebondir comme un trampoline politique prêt à défier les lois de la gravité.
La République en apnée, les journalistes sur la brèche
De Bourdigny-sur-Plage à Montagnac-en-Haut, toute la galaxie médiatique compte ses bouteilles d’oxygène pour suivre l’onde de choc. Les commentateurs, qui vantent déjà les mérites d’une justice soucieuse de soin capillaire (la fameuse « jurisprudence bigoudi »), se demandent si le paysage politique ne va pas connaître une spectaculaire recomposition. À la machine à café, chacun y va de sa petite prophétie : certains voient Le Pen se lancer dans un stand-up plus corrosif qu’un détergent, tandis que d’autres l’imaginent créer sa propre télé-réalité où l’on voterait à coups de tweets rageurs et de signaux de fumée. La presse, mi-hilare, mi-stupéfaite, embrasse ce spectacle inédit avec une dose de cynisme enthousiaste. En tout cas, une chose est sûre : ce séisme judiciaire a déjà marqué l’histoire, et l’hexagone entier semble attendre le prochain épisode comme s’il s’agissait de la saison finale d’une série politiquement incorrecte. Dans ce scénario improbable, Marine Le Pen devra sans doute repenser son plan de com’ tout en tentant de sauver son brushing politique d’une tempête d’articles plus virevoltants qu’une tornade en talons aiguilles.