La pelleteuse fantôme qui défie Marseille et transforme la récré en aventure urbaine !

Une pelleteuse perdue dans la cour de récréation

La nouvelle rumeur qui enflamme la Castellane ? Depuis plusieurs semaines, une pelleteuse solitaire semble avoir élu domicile dans la cour de l’école, transformant la récréation en piste d’obstacles pour les élèves les plus aventureux. À force de repousser l’achèvement du chantier, la Ville a expérimenté toutes les solutions pour dé-blayer la zone : des grandes annonces officielles jusqu’à une chorégraphie improvisée de la fanfare municipale autour du véhicule en panne. Rien n’y fait. Certains parents affirment même avoir surpris des ouvriers jouant aux boules sous prétexte de tester la solidité des gravats. D’autres encore racontent que la machine s’est égarée après avoir cru participer à une course de trottinettes. Résultat : on assiste à des scènes surréalistes où des gamins apprennent l’algèbre en escaladant la benne, avant de prendre leur goûter à l’ombre du bras mécanique. Marseille n’avait pas connu un chantier aussi improbable depuis l’ouverture du Vieux-Port… en moins bruyant, heureusement !

Le projet (in)fini qui passionne la Ville

Pendant ce temps, à l’Hôtel de Ville, on se repasse l’éternel refrain du « chantier bientôt terminé » sur un air de bouillabaisse samba. Les habitants, eux, tentent de comprendre si la pelleteuse fait désormais partie du programme scolaire ou si elle sert d’attraction touristique pour les rares visiteurs égarés dans le quartier. « Pour une fois qu’on trouve un emplacement gratuit en centre-ville, on va pas la bouger ! » plaisantent certains élus, ravis de l’animation inattendue. Bien sûr, il se murmure dans les couloirs que la municipalité s’apprêterait à lancer un nouveau plan magistral : faire venir une pelleteuse encore plus grande pour déplacer la première, avant d’installer un parc floral pour égayer l’amas de béton. Pendant ce temps, les enfants bénéficient d’un cours pratique sur l’urbanisme improvisé, prenant note de chaque rebondissement municipal. « Au moins, on pourra dire qu’ils auront appris la patience ! » ironise un parent, optimiste malgré tout. Au final, Marseille continue de surprendre : ici, même les chantiers à l’arrêt trouvent un moyen de devenir légendaires.

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