La culture, pas juste un nappage au chocolat
Depuis ce matin du 19 avril 2025, les amateurs de pain au chocolat — et de baguettes bien croustillantes — tremblent à l’idée qu’on considère encore la culture comme une option superflue, un petit plus décoratif. Grâce à Françoise Barbe-Gall, historienne de l’art et défenseuse farouche d’un monde où Littérature et Danse font la loi, on sait enfin que le niveau de vernis culturel ne devrait pas uniquement concurrencer celui de l’expr-ess-pas-assez-toréfacto local. Non, la culture, ce serait avant tout l’équivalent d’un fruit frais en plein dessert, voire d’une bonne fournée de croissants chauds quand on a de la visite. En somme, un plat de consistance qui vaudrait bien plus que le simple saupoudrage de sucre glace sur un fondant déjà trop sucré. Il faut dire que dans notre société assoiffée de nouvelles séries et de recettes de smoothie miracle, certains ont fini par croire que l’accès au musée faisait partie d’un package de luxe comparable au ticket coupe-file pour le toboggan de la piscine municipale. Imaginez la tête de Françoise, si on lui disait que la Joconde devrait être reléguée au rang de joyeux bonus dans la grande part de gâteau des activités dominicales.
Sauver le cheesecake culturel de la noyade
Heureusement, depuis son antenne de vigilance artistique, Françoise Barbe-Gall veille au grain et rappelle à tous les sceptiques que la culture, c’est un peu comme le coussin gonflable dans votre voiture : on ne s’en sert pas tout le temps, mais quand on en a besoin, on est bien content de le trouver. Plus sérieusement, on pourrait même affirmer que l’art et la connaissance valent tous les amuse-bouche du monde… et qu’ils méritent de figurer au rang des choses primordiales. Car un quotidien sans musique, sans toiles et sans histoires, c’est un peu comme tenter de manger un mille-feuille sans crème : ça croustille, mais ça manque sacrément de liant. Alors, pour éviter que nos neurones ne fanent et que nos papilles ne s’endorment, prenons exemple sur Françoise : traitons la culture comme un grand plat principal, digne d’occuper le devant de la scène et de sauver notre cheesecake intellectuel d’une fin monotone. Et si par hasard vous cherchiez encore à savoir s’il est pertinent d’aller admirer des tableaux de maîtres ou de réserver des places pour un spectacle, souvenez-vous : la culture n’est pas la cerise sur le gâteau… c’est le gâteau tout entier !