Nouvelle taxe sur l’éco-anxiété : le stress écologique devient un revenu d’État

Le gouvernement lance une taxe sur l’éco-anxiété : « Si vous stressez pour la planète, vous devez sûrement trop y penser »

Un nouveau dispositif controversé

Le gouvernement vient d’annoncer la création d’une « taxe sur l’éco-anxiété » afin, soi-disant, de responsabiliser davantage les citoyens face à la crise climatique. Selon les premiers éléments communiqués, toute personne avouant régulièrement être angoissée par l’état de la planète pourrait se voir imposer un prélèvement supplémentaire sur ses revenus. Les autorités estiment que « si l’on s’inquiète trop, c’est qu’on est probablement en capacité de payer pour se décharger de ce fardeau moral ». Reçue avec un certain étonnement, cette mesure prétend encourager un engagement plus rationnel, tout en permettant de financer, d’après le communiqué officiel, « des actions concrètes afin d’aider la population à moins psychoter sur la banquise ». Dans les milieux associatifs, on déplore déjà un « glissement surréaliste qui transforme l’inquiétude légitime en nouvelle source de recettes fiscales » et s’interroge sur la légitimité de ponctionner les angoisses individuelles pour répondre à des enjeux collectifs pourtant urgents.

Des experts dubitatifs

Si le gouvernement défend l’idée que l’éco-anxiété peut devenir un moteur d’action, nombreux sont ceux qui s’opposent à l’idée de la monnayer pour remplir les caisses de l’État. Le docteur Luc Martin, psychologue spécialisé dans la gestion de l’anxiété, a réagi : « Faire payer les gens pour le simple fait d’avoir peur d’un effondrement écologique, c’est comme créer une amende pour cauchemar imprévu : l’intention est à la fois confuse et vexatoire. » Des économistes estiment également que cette taxe ne fera qu’exonérer d’autres dynamiques plus pressantes, comme la nécessité d’investir réellement dans la transition énergétique. Pour l’heure, les citoyens, déjà sous tension, attendent de voir si cette nouvelle initiative sera suivie d’effets concrets, ou si elle ne servira qu’à illustrer une tendance de plus en plus prégnante : blâmer les inquiétudes individuelles au lieu de coordonner une action politique d’envergure.

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