Marseille lance un couvre-feu littéraire pour mettre fin aux vers incontrôlés

Marseille craint la révolution poétique : comment la mairie veut bannir les rimes coup de poing

La flamboyante ascension de Myriam Loussif

À seulement 18 ans, la jeune poétesse marseillaise Myriam Loussif électrise déjà la scène littéraire de la cité phocéenne. Ses vers engagés, mêlant thèmes sociaux et audace stylistique, ont séduit un public grandissant, bien au-delà des soirées slam du quartier du Panier. Selon un rapport confidentiel référencé “vs_67f8dd49cd5c81919dc4ffc4c5a3bddc”, son écriture provoquerait un bouleversement inédit de l’ordre public, tant sa verve brise la routine quotidienne des passants. Son premier recueil, “Échos du Vieux-Port”, s’est ainsi retrouvé au cœur de débats passionnés : certains habitants y voient un souffle de renouveau culturel, tandis que d’autres redoutent un débordement de créativité “hors de contrôle”. Pour anticiper cette vague poétique, la mairie envisage désormais une mesure drastique : encadrer la pratique des rimes trop percutantes après 18h, sous prétexte de maintenir la “sérénité collective”.

Un dispositif insolite pour endiguer le flot de rimes

Dans un communiqué officiel, la municipalité évoque la mise en place d’une “cellule de surveillance littéraire” chargée de repérer toute envolée rythmique suspecte dès la fin de l’après-midi. “Il faut stopper la dérive avant qu’elle n’envahisse les cafés et les ruelles,” explique le Professeur Aristide Versif, auto-proclamé expert en rhétorique préventive. Selon lui, si le phénomène prend de l’ampleur, la ville risquerait de voir se multiplier des rassemblements de poètes improvisés, susceptibles de déclencher “un tourbillon d’indignation rythmée” chez le grand public. Les défenseurs de la liberté d’expression y voient déjà une attaque injustifiée contre la créativité locale. Mais pour l’instant, la mairie campe sur ses positions, estimant que Myriam Loussif, malgré son talent, doit limiter l’impact de ses rimes pour “préserver le silence sacré du crépuscule marseillais”. La jeune artiste, quant à elle, a sobrement déclaré : “Je continuerai d’écrire, même sous couvre-feu lexical.”

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