Carla Bruni lance une collection de T-shirts “Ex-femmes anonymes” : les premières dames ne meurent jamais, elles se recyclent en coton bio
Quand la mode commémore le divorce républicain
Invitée sur une matinale pour discuter de son nouvel album intitulé « Confidences en cristal et préretraite glamour », Carla Bruni a surpris tout le monde en annonçant, entre deux accords de guitare, le lancement improbable d’une ligne de T-shirts : « Ex-femmes anonymes ». Un clin d’œil vestimentaire, selon ses mots, aux anciennes compagnes de Nicolas Sarkozy, qu’elle préfère appeler « ses belles-sœurs historiques de la République ».
Dans un sourire diplomatique, Carla confesse n’avoir « pas grand-chose de méchant à dire » sur Cécilia Attias ou Marie-Dominique Culioli, si ce n’est que « ce sont, comme moi, des femmes d’intérieur… de l’Élysée ». La ligne de T-shirts, en coton bio, garanties neutres en carbone et cousues à la main par de vrais anciens ministres reconvertis dans la mode éthique, affichera des slogans aussi cryptiques qu’ironiques, comme :
– « Première un jour, oubliée toujours »
– « J’ai couché avec un président et tout ce que j’ai eu, c’est ce T-shirt »
– « République éphémère, dressing éternel »
Carla insiste : « Ce n’est pas une moquerie, c’est un geste tendre envers celles qu’on a balayées du récit national parce qu’elles portaient des jupes au-dessus du genou ou posaient mal en photo officielle. »
Twitter (ex-X, ex-oiseau bleu) s’étrangle… et achète
L’annonce a mis le feu aux réseaux sociaux, entre moqueries affectueuses et introspections existentielles. Le hashtag #ExFemmesAnonymes a culminé à la 3ᵉ place dans les tendances, juste entre #CroissantGate à Bercy et une rediffusion inattendue du mariage de Jean-Pierre Raffarin.
« On ne sait même plus si c’est de l’art ou une vengeance passif-agressive en coton biologique, mais j’adore », commente Jacquot Dupuis, sociologue autoédité et influenceur en retraite politique. D’autres internautes ont proposé d’élargir la collection à d’autres grandes figures de la discrétion conjugale : une ligne « Premières Dames Éphémères » inclurait également Valérie Trierweiler (« L’amour dure trois tweets ») et Claude Pompidou (« Je ne suis jamais partie, je suis juste restée sur pause »).
L’Élysée, de son côté, se refuse à tout commentaire, mais une rumeur non confirmée évoque la commande urgente de plusieurs exemplaires par un certain « M. H. » pour un usage personnel.
Prochaines étapes : l’héritage textile et le musée des épouses perdues
Face au succès inattendu — 4 000 T-shirts vendus en 24 heures et trois ex-conseillères en communication qui cherchent à se recaser —, Carla envisage déjà d’aller plus loin : une ligne capsule intitulée « Épouses inavouées », destinée aux compagnes officieuses qui ont aimé dans l’ombre (et parfois dans les cabinets ministériels).
Une exposition itinérante (provisoirement intitulée Draps d’État : entre lin brodé et linge sale) est également envisagée, avec pour objectif de redonner une voix aux femmes qui se sont tenues à gauche du pupitre présidentiel sans jamais y grimper.
Et pour celles qui en douteraient, Carla précise que chaque T-shirt est livré avec un certificat d’authenticité signé à la main par quelqu’un qui a assisté à un déjeuner officiel sans être mentionné dans le communiqué de presse.
La République leur devait bien ça.