Davantage de confusion qu’une publicité pour cimetière connecté : le nouveau Cronenberg choque Cannes 2025
Une œuvre déroutante qui lève le voile sur le deuil 2.0
Le Festival de Cannes 2025 vient de vivre un choc inattendu avec la projection de “Les Linceuls”, le dernier long-métrage de David Cronenberg. Présenté comme une plongée dans l’ère numérique du deuil, le film mêle imagerie futuriste et techniques funéraires high-tech, dépeignant un monde où les pleurs se transforment en mises à jour sur smartphone. Selon les premiers retours critiques, cette fresque macabre et hyperréaliste a suscité autant de fascination que d’incompréhension. Certains spectateurs, déroutés par le réalisme clinique des scènes et la surenchère visuelle, ont même cru assister à une gigantesque opération marketing pour un véritable cimetière connecté. Des rumeurs étranges courent déjà sur d’hypothétiques plans de cryptes payables en abonnement mensuel, et les organisateurs du Festival cherchent à rassurer un public partagé entre la stupeur et la curiosité.
Un spectateur outré et son “expert en marketing posthume” exigent réparation
C’est alors qu’un spectateur téméraire a fait irruption dans le hall principal, réclamant le remboursement immédiat de son billet et une assistance psychologique. “Je suis certain que Cronenberg veut nous vendre des tombes 5G, ce n’est plus du cinéma, c’est un démarchage digne d’une foire expo !” s’est-il emporté devant un parterre ébahi. Pour étayer ses dires, il était accompagné d’un soi-disant “expert en marketing posthume”, Michel Dupont, qui n’a pas hésité à prendre la parole : “Les recadrages en gros plan sur les cercueils connectés, c’est clairement du placement de produit. Nous demandons une commission, ou au moins des séances gratuites de thérapie, parce que c’est trop réaliste pour être une simple fiction.” L’équipe de sécurité a finalement calmé les esprits, tandis que Cronenberg, fidèle à son goût pour l’étrange, s’est contenté d’un sourire mystérieux. En attendant la conférence de presse, tous se questionnent sur les frontières entre art, technologie et promotion funéraire… qui semblent plus poreuses que jamais.