P. Diddy lance un label musical en plein procès, la justice devient scène

P. Diddy lance un label depuis le tribunal, baptisé « Cour Suprême Records », avec pour devise « Chaque procès est une opportunité artistique »

Un label qui met le son en examen

Malgré les projecteurs braqués sur lui pour des raisons judiciaires, P. Diddy semble bien décidé à faire du box des accusés le nouveau studio tendance. En pleine audience fédérale, l’artiste et magnat de la musique a dévoilé son tout nouveau projet : le lancement de « Cour Suprême Records », un label « centré sur l’expression créative en milieu juridico-ambiant », selon son communiqué lu par son avocat sur fond de marteau frappé.

Un catalogue déjà « incriminé »

« Chaque procès est une opportunité artistique », déclare Diddy dans un manifeste distribué au jury populaire entre deux pièces à conviction. Selon ses proches collaborateurs, l’idée aurait germé alors que le producteur composait mentalement une ligne de basse entêtante durant sa garde à vue en observant le rythme régulier du détecteur de mensonges.

Le premier projet du label ? Une mixtape collective intitulée « Charges & Mesures », prévue pour une sortie simultanée avec son audience préliminaire. Parmi les talents annoncés : un procureur en reconversion beatmaker, une greffière auto-tuneuse et un rappeur anonyme actuellement placé sous contrôle judiciaire, connu uniquement sous le pseudonyme « Témoin X ».

Lancement officiel… ajourné à 14h précises

La conférence de presse de présentation, initialement prévue dans une salle VIP du tribunal du district Sud de New York, a dû être transférée dans la salle d’audience 3B pour cause de « manque d’autorisation de DJ ». Lors de l’évènement, P. Diddy, vêtu d’une robe (judiciaire), a annoncé : « Ce label, c’est pour tous les artistes incompris qui, un jour ou l’autre, devront répondre de leur créativité devant un juge. »

Il a ensuite dévoilé le logo officiel du label : une balance de justice tenant un micro d’un côté, et une feuille de mise en examen de l’autre.

Un business model… pas très innocent

Dans une circulaire envoyée au greffe (et au Billboard Magazine), le label annonce la création d’un sous-label, « Habeas Chorus », dédié aux freestyles de couloir de prisons et aux battles en parloirs. Une filiale « Plea Deal Records » proposera quant à elle des EP enregistrés contre réduction de peine, sur des EP à tirage limité.

Le label prévoie aussi de lancer une plateforme de streaming, “JurisTunes”, où chaque morceau sera numéroté comme une pièce du dossier judiciaire.

Verdict artistique réservé

La scène musicale salue déjà l’audace du projet. Meek Mill aurait salué « une approche innovante de la double peine créative », tandis que Kanye West aurait simplement tweeté une balance emoji (personne ne sait encore si c’est un soutien ou une insulte).

Les premières ventes sont déjà comptabilisées comme « preuves en main » par les huissiers de justice. Selon certaines sources proches du dossier, une tournée serait en préparation sous le nom de « Mis en Accusation Tour », avec des showcases organisés exclusivement dans des palais de justice fédéraux. Le merchandising inclurait des casquettes « Not Guilty but Talented » et des bracelets électroniques connectés à Spotify.

Conclusion

Avec « Cour Suprême Records », P. Diddy transforme la salle d’audience en salle de concert. Loin de nier ses ennuis, il les sample allègrement. Reste à savoir si le public dansera… ou se constituera partie civile.

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