Cannes 2025 : des spectateurs payent jusqu’à 12 000 € la place pour ne rien comprendre à des films franco-belges en noir et blanc sur fond de cris de mouette et de musique atonale
Le prestigieux Festival de Cannes 2025, un secteur florissant du cinéma expérimental distant de toute logique commerciale
Depuis plusieurs années, le Festival de Cannes s’impose comme l’épicentre du cinéma d’auteur, mais cette année, la sélection officielle dépasse toutes les frontières du réalisme artistique. Avec des films tels que « Les Aigles de la République », « La Femme la plus riche du monde », « Die, My Love » et « Sirat », le comité organisateur a décidé de pousser plus loin le concept d’éloignement artistique. Les spectateurs les plus fortunés doivent débourser jusqu’à 12 000 € la place pour accéder à des œuvres où l’on ne distingue ni dialogues compréhensibles, ni narration claire, mais plutôt une succession de plans en noir et blanc, accompagnés de cris de mouette en boucle et d’une musique atonale qui ferait pâlir de jalousie un musicien déchu. Une mise en scène volontairement chaotique visant à tester la patience… et la capacité d’acquiescement du spectateur moderne, dont certains viennent uniquement par curiosité ou pour faire la toutoune sur Instagram en prétendant « repenser le cinéma ».
Un art du décryptage coûteux, réservé aux fans d’abstraction et de dépenses inutiles
Selon l’analyste cinématographique Jean-Michel Fauchette, spécialiste en spectacles prétendument « innovants », cette nouvelle tendance consiste à transformer le festival en véritable cauchemar sensoriel tout en justifiant des prix astronomiques. « Ce qui se joue ici, c’est un véritbale marketing du vide, une façon de faire payer aux spectateurs pour qu’ils soient complètement perdus, voire frustrés, dans un flot de bruits désagréables et d’images indéchiffrables », explique-t-il. « Le public qui y trouve son compte, ce sont surtout les collectionneurs de tickets débiles, ceux qui aiment se sentir supérieurs en affirmant avoir vécu une expérience transcendantale, même si tout ce qu’ils ont vu, c’est un film en noir et blanc, sans scénario, se ponctuant de cris de mouette. » À cette allure, Cannes 2025 risque fort de devenir le nouvel eldorado des riches en quête d’un spectacle absurde, où l’on paye des fortunes pour perdre tout sens du jugement critique tout en exhibant fièrement ses billets de 12 000 €, comme un insigne de noblesse artistique désespérée.