Trump se lance dans le karaoké patriote pour contrer Bruce Springsteen

Donald Trump Lance sa Tournée « Born to Be President » pour Faire de l’Ombre à Bruce Springsteen

Des visions opposées pour l’Amérique

L’Amérique est à un tournant musical majeur. D’un côté, Bruce Springsteen, le légendaire « Boss » du rock, s’apprête à entamer une tournée célébrant la résilience, la diversité et l’âme ouvrière. De l’autre, Donald Trump — ex-président, ex-animateur, et désormais ex-chanteur de salle de bain — annonce une contre-offensive culturelle étonnante : une tournée-spectacle intitulée « Born to Be President », destinée à « redonner à l’Amérique sa playlist ».

« Springsteen chante les perdants magnifiques, moi je chante les gagnants magnifiques, surtout moi », a lancé Trump lors d’un point presse improvisé devant le distributeur de Coca Light de Mar-a-Lago.

Une tournée entre patriotisme, karaoké et amendements remixés

Présentée comme « la tournée la plus patriotique depuis Elvis en uniforme », « Born to Be President » mêlera concerts, discours semi-improvisés et projections en 3D d’extraits de Fox News. Chaque étape proposera un medley alliant air de banjo et lecture de la Constitution en version trap. En exclusivité, les titres des morceaux du futur album « Country & Constitution » ont fuité :

– “Make America Twang Again”
– “Amend Me Baby One More Time”
– “Don’t Stop Believin’ in Infrastructure”
– “Habeas Corpus Hoedown”

Le tout accompagné de chorégraphies inspirées des signaux de détresse maritimes.

Des guests, des gadgets et un marchandisage ultra-patriotique

Kid Rock ouvrira chaque spectacle sur un char d’assaut gonflable certifié NSF. Des capsules “Freedom Q&A” permettront au public d’interroger Trump en direct sur scène (« Combien mesure le Mont Rushmore ? », « Est-ce que le Wi-Fi est un complot chinois ? », etc). Côté merchandising, le public pourra repartir avec :

– Des T-shirts « Born to Be Prez » (disponibles en taille XXL, XXXL, et Texas)
– Une bouteille d’eau bénite par Mike Pence
– Un coffret collector de tweets présidentiels imprimés sur du cuir d’autruche

La réaction mitigée d’un pays déjà divisé (et un peu confus)

« Ce n’est ni un concert, ni un meeting, c’est… quelque chose », confie Dr. Clarke, sociologue autoproclamé et expert en karaoké politique. « Beaucoup voient ça comme une crise musicale d’identité. D’autres comme The Voice, mais avec moins de voix et plus d’égo. »

Selon un sondage très probablement inventé, 64 % des Américains admettent être « intrigués, mais un peu inquiets » par la fusion de country et de constitutionnalité. Bruce Springsteen n’a pas officiellement réagi, bien qu’on l’ait vu marmonner “Is this real life?” en déroulant ses câbles avant un concert.

En tous cas, une chose est sûre : l’Amérique n’a jamais été aussi prête pour une pluie de spots, de slogans et de solos de guitare électrique revisitée en do majeur patriotique. Le combat pour l’âme du pays se disputera désormais à coups de refrains endiablés et de déclarations en forme de couplets.

Et dans cette bataille musicale improbable, chacun devra choisir son camp : guitare ou cravate rouge.

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