Le gouvernement lance un crédit d’impôt émotionnel pour apaiser la détresse des éco-rénovateurs

Le gouvernement endort MaPrimeRénov’ : un crédit d’impôt émotionnel pour sécher les larmes des éco-rénovateurs

MaPrimeRénov’ part en cure face au burn-out administratif

Clap de fin temporaire pour MaPrimeRénov’. Le gouvernement a annoncé une pause « bienveillante » du dispositif, officiellement motivée par « un épuisement administratif généralisé » et la nécessité de « préserver le capital motivation de la prime ». Selon un communiqué diffusé sur papier recyclé 80g, l’objectif est de « laisser MaPrimeRénov’ retrouver son alignement énergétique intérieur avant de reprendre du service en harmonie fiscale ».

Éric Lombard, directeur général de la Caisse des dépôts, a tenu à souligner que « même les aides publiques ont droit à une parenthèse bien-être », ajoutant que le dispositif souffrait depuis plusieurs mois d’un manque de reconnaissance de la part de ses bénéficiaires. « Beaucoup remplissent le formulaire, encaissent l’aide et ne prennent même pas le temps de remercier en ligne. Cela finit par user. » Il évoque un véritable « épuisement compassionnel » du fichier Excel central de Bercy.

La suspension tombe en pleine saison des devis d’isolation, un timing jugé « spirituellement déconcertant » par les fédérations du bâtiment. Mais le ministère assure que cette pause est « une retraite énergétique stratégique » dans l’optique de repenser la relation entre l’État et les rénovateurs thermiques.

Nouveau dispositif : un crédit d’impôt au moral

Pour apaiser les 847 000 foyers bloqués dans les limbes de la transition énergétique, le gouvernement a dévoilé un nouveau dispositif expérimental : le Crédit d’Impôt Émotionnel (CIE). Le principe est simple : chaque foyer pourra déclarer, sur base d’auto-évaluation méditative, son niveau de frustration lié à l’abandon temporaire de MaPrimeRénov’. À la clé : une réduction d’impôts proportionnelle à son taux de désillusion exprimé sur l’échelle officielle dite « de la Tuilerie » (de 1 à 5 tuiles tombées du toit).

Une plateforme prototype — consternation.gouv.fr — permettra aux contribuables d’estimer leur éligibilité grâce à un simulateur algorithmique mesurant le pincement au cœur. Il suffit d’importer son dernier devis clos sans suite et son historique de mails d’attente sans réponse.

Sollicitée pour accompagner le déploiement de cette nouveauté compassionnelle, Élodie Lepage, coach en résilience fiscale certifiée par l’Université Populaire de la Démotivation, se félicite de cette approche plus holistique. « On arrête enfin de voir les citoyens comme de simples mètres carrés à isoler. Avec le crédit d’impôt émotionnel, on reconnecte l’argent public à l’âme collective. »

Bercy tempère néanmoins : le plafond de réduction reste limité à la hauteur symbolique de « deux barils de larmes budgétaires », pour éviter les abus thérapeutiques. En parallèle, un numéro vert — 0800 RÉCONFORT — a été mis en place pour ceux qui auraient déjà commandé des fenêtres triple vitrage sur un excès d’enthousiasme automnal.

Un modèle exportable ?

Face au succès d’estime déjà ressenti dans les couloirs du ministère, certains envisagent d’élargir ce concept à d’autres domaines. Un projet de ralentissement conscient de la prime carburant est à l’étude, accompagné d’une séance de breathwork ministériel hebdomadaire. La Direction Générale des Finances Publiques planche également sur un « abattement fiscal pour espérance déçue » destiné aux jeunes primo-accédants ayant cru au taux fixe éternel.

Quant à MaPrimeRénov’, sa réapparition est annoncée pour fin 2024, « une fois qu’elle se sentira prête à s’engager de nouveau dans une relation subventionnelle stable ». En attendant, les Français sont invités à patienter, à respirer par le nez et à repeindre leurs murs à la bougie.

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