Titre principal : France TV lance la série à suspense “Les oubliés des documentaires sur les oubliés” pour combler un vide temporel astronomique
Une nouvelle saga pour combler l’insatiable appétit de l’audience… et le vide spatial des programmations
Face à la saturation des grilles de programmes et à la multiplication des documentaires historiques, France TV a annoncé la production d’une nouvelle série : “Les oubliés des documentaires sur les oubliés”. Cette série, composée de 12 saisons et de 432 épisodes, se concentre sur ceux qui, selon les experts, « n’ont toujours pas trouvé leur moment de gloire télévisé ». Selon le communiqué officiel, le défi des producteurs est désormais “d’insérer ces reportages dans des plages horaires où même les papillons batifolent”. La logique est simple, explique un porte-parole du groupe : “Il faut faire de la place pour les grands anniversaires, la météo, et surtout, assurer que chaque spectateur puisse s’endormir devant la télé, même en pleine séance d’écoute attentive.”
Ce projet colossal vise à explorer un territoire encore largement inexploré : celui des non-sujets, des figures hors-sujet et des événements qui auraient été dignes d’un documentaire… si seulement il y avait eu des créneaux ennuyeux disponibles. La société de production souligne également que “l’objectif principal est de redonner vie à ces témoins… enfin, si on n’a pas oublié de leur attribuer une place dans le calendrier”. Le tout avec la promesse que même les plus petits détails, comme la journée de la lessive dans le village de Saint-Quentin, feront l’objet d’un épisode dédié.
Experts et témoins s’émerveillent devant cette audace : “Une véritable révolution de l’absurdité télévisée”
Invité à réagir, le professeur de sciences décalées, M. Jean-Michel Trifouille, a déclaré avec un sourire en coin : “Ce projet est la preuve que la télévision n’a plus de limites, même celles de l’infini absurde. On est face à une nouvelle ère où le vide programmatique devient une valeur en soi : autant de sujets inutiles mais tellement nécessaires pour combler l’absence de contenu”. Un témoin de la production, pseudonyme fictif, confie quant à lui : “On a déjà tourné deux saisons sur la vie secrète des carottes dans le nord de la France. Vous voyez, il y a toujours quelque chose à dire, même si personne ne regarde”. La société de production espère que cette nouvelle série deviendra “une référence pour tous ceux qui pensent que le vide télévisé doit être considéré comme une œuvre d’art en soi”. La question reste posée : jusqu’où s’étendra cette quête de l’invisible narrative, et combien de générations devront encore attendre leur épisode ?