Hollywood sacre Donald Trump « Homme de l’année » pour avoir propulsé l’âge d’or du film dystopique
Des studios visionnaires saluent une source d’inspiration inépuisable
C’est officiel : lors du 87e Congrès annuel des Studios de l’Imaginaire (C.A.S.I.), Hollywood a élu Donald J. Trump « Homme de l’année » non pas pour ses choix politiques, mais pour sa contribution exceptionnelle à l’industrie du film catastrophe. Selon les participants, jamais un seul individu n’avait offert autant de matière première pour construire des univers post-apocalyptiques depuis l’invention de la fiction elle-même.
« Il a redéfini la science-fiction sans même écrire une ligne », a déclaré Melissa Greenway, directrice narrative chez DystopiaWorks Studios. « Même Philip K. Dick n’avait pas pensé à un président qui propose d’acheter le Groenland, menace une tempête avec une bombe nucléaire, et poste 389 tweets en 24 heures. C’est du contenu brut ! »
Des blockbusters inspirés de tweets présidentiels : un nouveau filon scénaristique
Les studios ne s’en cachent plus : ils fouillent désormais les archives de l’ancien compte Twitter de Trump à la recherche de scripts implicites. « On commence chaque brainstorming par un tweet historique tiré au hasard », explique Frank Delgado, scénariste de la franchise dystopique Chronicles of Neon Collapse. « Celui où il suggérait d’injecter du désinfectant ? On en a fait un biopic futuriste classé PG-13. »
Plusieurs productions sont déjà prévues pour 2025. Parmi elles :
– « Make Earth Great Again » : une fresque de science-fiction où les océans s’assèchent pour révéler des gisements de pétrole, provoquant une guerre interplanétaire.
– « The Wall – Season 4 » : quatrième reboot d’une série post-frontalière où des clones de Trump construisent des murs dans l’espace pour empêcher l’émigration martienne.
– « Covfefe Protocol » : thriller d’espionnage lancé à partir d’un lapsus devenu mot de passe d’une IA destructrice.
Des réalisateurs en lice et un biopic musical négocié
Hollywood n’est pas avare en hommages. Selon les rumeurs, un biopic musical intitulé Trump! The Musical Disaster serait en préproduction, avec des pistes de casting aussi intrigantes qu’absurdes : John Travolta, Nicolas Cage, voire un hologramme de Frank Sinatra pour la bande originale. Baz Luhrmann aurait déjà pitché une version disco-opératique du premier recensement des faits alternatifs.
« Trump, c’est du Shakespeare avec une casquette rouge, de la tragédie en steak tartare », note Regina Ngomo, professeure en dramaturgie électorale à l’université de Los Angeles.
Quand la politique devient storyboard et que le chaos rapporte
L’approche des studios est désormais purement stratégique : en transformant les crises en concept narratif, ils anticipent les prochaines élections comme autant de teasers à gros budget. « Le public veut de la tension, de la surprise, du danger crédible. Trump coche toutes les cases », affirme un consultant anonyme de Netflix habillé en imperméable comme dans un thriller parlementaire.
Et si le retour de l’ancien président devient réalité en 2024, les producteurs promettent déjà une trilogie intitulée The Red Wave Chronicles. Le premier volet s’intitulera : “Recounted – Again”.
Faute de pouvoir prédire la réalité, Hollywood s’est résolument tourné vers le scénario le plus lucratif : celui où la fin du monde est écrite en majuscules.