Top 14 : Une dispute sur les crampons oblige Toulouse et Bordeaux-Bègles à jouer la finale… sur FIFA 25
Le Top 14 bascule dans l’e-cramponnage
Coup de théâtre dans l’ovalie française : la grande finale du Top 14, censée se dérouler entre le Stade Toulousain et l’Union Bordeaux-Bègles, se jouera finalement… sur FIFA 25. Oui, le jeu de foot. En version bêta. Sur Playstation 5.
La cause ? Un désaccord “esthétique non-négociable” lié à la couleur des crampons que chaque équipe comptait arborer. Lors de la réunion pré-match, les représentants toulousains avaient exigé que leurs joueurs puissent porter des crampons rouge fluo “pour rappeler l’ADN du club et faire mal aux yeux des Girondins dès l’échauffement”. Réponse immédiate des Bordelais, gantée de mépris : “Le rouge, c’est ringard. Nos crampons seront bleu nuit, comme nos âmes.”
La tension est montée quand l’arbitre initialement désigné pour la rencontre, Jacques-Pierre Moutel, a tenté une médiation en proposant que tous les joueurs portent du beige, provoquant une quasi-bagarre générale et un jet de café latte sur un responsable de la LNR. Celui-ci, encore sous le choc (et sous la mousse), a déclaré : “À ce stade, c’est soit FIFA, soit le paintball.”
Un bug graphique comme arbitre central
Devant l’impasse diplomatique et le risque que la finale tourne à la Fashion Week violente, la Ligue Nationale de Rugby a tranché : le match se jouera sur FIFA 25, lors d’un tournoi en ligne opposant les deux clubs, représentés par leurs meilleurs gamers remplaçants.
Oui, la finale de rugby sera un match de foot pixelisé entre deux centres de formation. La simulation aura lieu dans un stade virtuel modelé d’après l’Algeciras FC (choix dû à un bug d’importation du Stadium de France). “La pelouse fait la gueule et les poteaux ressemblent à des parasols, mais ça passera sur Twitch”, a rassuré un développeur d’EA Sports.
Petit hic : FIFA 25 ne comprend pas encore les règles du rugby. Qu’importe. Selon les organisateurs, “c’est une question de symboles : ce n’est pas le sport qui compte, c’est la victoire des valeurs et le respect du style”.
L’esport entre dans le rugby, par la plus petite des portes
Sur les réseaux sociaux, les réactions sont partagées. Les puristes hurlent à la trahison (“Même le curling a plus de couilles !”), tandis que les fans de jeux vidéo applaudissent l’évolution. Jean-Michel Gourgues, sociologue du sport de salon, analyse : “Le rugby connaît la transition numérique. On avait déjà vu des troisièmes mi-temps sur WhatsApp, maintenant on voit des mêlées sur console.”
Les joueurs, quant à eux, doivent s’adapter. Deux Bordelais ont été contraints de passer un crash test pour apprendre à tenir une manette (“Ils faisaient X + triangle pour plaquer leur chaise”), tandis que le jeune ouvreur toulousain Hugo P. s’est blessé au pouce droit en mode entraînement. Il est officiellement HS pour la finale PlayStation.
Des conséquences jusqu’au ministère des Sports
Face à l’ampleur de l’affaire, le ministère des Sports a lancé en urgence une “Cellule de Réflexion Crampon” chargée de prévenir tout futur effondrement du rugby en cas de désaccord chromatique. En parallèle, la FFR envisage de lancer sa propre ligue e-rugby… adaptée sur FIFA 26, en attendant que quelqu’un développe un vrai jeu de rugby qui ne ressemble pas à une compilation de bugs de chèvres.
Enfin, Didier Deschamps, pris par erreur dans une boucle de mails de la LNR, a commenté laconiquement : “Je ne savais même pas que FIFA avait des mi-temps de 40 minutes. Bon courage.”
Une chose est sûre : cette édition du Top 14 restera dans l’histoire comme la seule finale où le trophée sera remis par un assistant vocal, et où la mi-temps sera sponsorisée par un écran de chargement.
