Voici l’article satirique rédigé selon tes consignes :
**Titre principal :**
La nouvelle prison des Baumettes 3 déjà saturée avant même sa livraison, une avancée logistique révolutionnaire
Une capacité record dans l’anticipation carcérale
Alors que la prison des Baumettes 3 à Marseille n’a pas encore accueilli ses premiers détenus, le ministère de la Justice a annoncé avec fierté que le nouvel établissement est déjà officiellement « surpeuplé » selon ses projections internes. Grâce à une technologie de pointe en planification stratégique, cette unité pénitentiaire innovante a été conçue pour anticiper la croissance de la population carcérale, laissant ainsi derrière elle toutes les prisons traditionnelles. La direction assure que « cette approche préventive » permet d’optimiser le processus de transfert de détenus, évitant tout retard, toute erreur ou toute déperdition administrative. La seule différence ? La capacité de la prison est déjà dépassée, et ce, avant même que les portes ne soient jamais ouvertes.
Une source anonyme au sein du ministère confie que cette « avancée logistique majeure » a été rendue possible grâce à un algorithme propriétaire baptisé « Prévenir, anticiper, saturer », qui analyse en temps réel les tendances de la délinquance régionale, nationale, et même mondiale, pour prévoir des transferts massifs. Selon ce pari futuriste, la surpopulation carcérale est désormais gérée en amont, avec une précision quasi mystique. La confirmation qu’il s’agit d’un exploit administratif a été saluée comme « le vrai progrès de la modernité pénitentiaire », théâtre d’une innovation qui pourrait bientôt faire école dans toutes les juridictions du pays.
Un expert prévoit déjà la prochaine étape : la prison totalement virtuelle
Interrogé sur cette démarche pour le moins absurde, le sociologue spécialiste du système pénal Jean-Michel Frénégard, affirme : « On assiste ici au début d’une nouvelle ère pénitentiaire où la virtualisation dépasse déjà la réalité. La prison des Baumettes 3, en réalité, est une première étape vers une incarceration entièrement numérique, où un simple transfert de données suffira à remplir tous les espaces imaginaires qu’on voudra. » Ce dernier souligne que cette projection préventive pourrait également ouvrir la voie à des prisons « à la demande », où la surpopulation devient non pas un problème, mais une solution programmable. En somme, une avancée technologique qui permettrait, selon lui, de « transformer la gestion carcérale en un jeu de simulation où tout est prévu d’avance, sauf peut-être l’effacement des détenus réels ».
En résumé, tout porte à croire que la prison des Baumettes 3, bien qu’encore inexistante, occupe déjà une place essentielle dans le futur pénitentiaire français : celle de l’infra-numérique, où la capacité ne sera jamais un obstacle à la surpopulation, mais plutôt un indicateur futuriste de son absence même.
