Marseille dévoile son tout nouveau « Quartier Libre® » : le premier marché de deals encadré et éco-certifié
C’est une grande première en France, et peut-être dans le monde : la ville de Marseille vient d’inaugurer le tout premier “Quartier Libre®”, un marché urbain expérimental où les activités traditionnellement « non déclarées » bénéficient désormais d’une reconnaissance municipale — dans un cadre totalement régulé, sécurisé, et biodégradable. Situé au cœur du très typique quartier de Belle-Synthèse-sur-Mer (anciennement “secteur B.”), l’espace propose une trentaine de stands uniformisés labellisés « commerce équitable local », avec barnums rétractables, barnabés thermosensibles et éclairage basse consommation.
Cette décision, qualifiée de « transitionnelle et inclusive » par le Ministère des Territoires Fluctuants, vise à “reconnaître le tissu économique spontané du quartier tout en lui assignant un périmètre d’expression responsable, décarboné et citoyen.” Autrement dit : si vous ne pouvez pas supprimer les trafics, créditez-les en points fidélité.
Une paix sociale payée en jetons-repas
Le conseiller municipal délégué à l’Économie parallèle, Alphonse Démineur, salue une démarche “courageuse et progressiste” : « Au lieu de courir après l’activité illégale, on la rattrape fiscalement. C’est de la pédagogie territoriale. Par exemple, chaque vente est désormais enregistrée via l’appli « DealnGo », et les revendeurs cotisent à un micro-fonds de solidarité mutualisée. On appelle ça la délinquance ESG-compatible. »
Un badge professionnel et une charte de bonne conduite sont remis à chaque exposant. Ils doivent notamment proscrire les invectives en public, se limiter à deux sonneries de portable simultanées, et utiliser exclusivement des balances en acier inoxydable labellisées UE. En échange, les vendeurs reçoivent des jetons-repas valables chez Lidl City et au Quick réhabilité du coin : burger vegano-falafel boosté au CBD offert tous les 10 kilos.
Participation citoyenne, rollerblading, et vape éthique
Des patrouilles “Police de proximité nouvelle génération” (PPNG) circulent dans les allées du marché sur des rollerblades recyclés. Casques brillants, sifflets’ connect, holsters en lin bio. Ils se contentent de faire de “la médiation active à composante acrobatique”. Une brigade canine est également en formation, exclusivement composée de carlins non stressés, entraînés à repérer les infractions au règlement intérieur (jet de tupperware usagé, musique au volume excessif, tricherie à la feuille de menthe).
Un membre de l’Amicale des Mères Stationnaires du Quartier salue cette avancée avec prudence : « Il vaut mieux un fils inscrit au registre municipal des petits entrepreneurs résilients qu’un marginal non balisé. Au moins il a badge, sac isotherme, et l’assurance responsabilité civile de la Caisse des Départs Prématurés ».
Pilote marseillais, bientôt exportable ?
La Région PACA envisage déjà d’étendre le modèle à d’autres communes à flux tendu, comme Plan-du-Réel ou Fracture-sur-Est. Le Préfet de Région, lors d’une conférence de presse tenue dans une cisterna réaménagée, a déclaré : « On ne lutte pas contre l’économie grise en peignant les bancs en bleu. Désormais, on fournit l’open-bar, le mobilier, et la formation continue, afin que tout le monde s’y retrouve — même le contribuable, qui finance malgré lui. »
Quant à la Présidente de l’Observatoire National de l’Absurdité Réglementaire, elle salue “une initiative lucide, ancrée dans la réalité des territoires, et qui démontre qu’en France, tout ce qui n’est pas autorisé peut être encadré… puis monétisé.”
📦 Note : les stands du Quartier Libre® sont ouverts du lundi au samedi, de 13h30 à 19h45, sauf jours de grands matchs ou tempête de gaz lacrymogène. Animaux acceptés. Paiement en cash, cryptomonnaie ou bons d’achat Pôle Emploi.
🎡 Prochaine étape : la Foire de l’Emballement à Noailles-sur-Mer ?
