Christie’s suspend une vente après avoir découvert que les tableaux devinent les enchères à l’avance
Panique à Londres : les œuvres de Marwan sembleraient prédire les intentions d’achat des collectionneurs
La célèbre maison de vente aux enchères Christie’s a interrompu soudainement, mardi soir, une vente événement consacrée à l’artiste syrien Marwan Kassab-Bachi, suite à une série de phénomènes jugés “hautement inhabituels” par les experts et les vigiles. Au programme initial : seize toiles introspectives aux visages pénétrants, prêtes à affoler les collectionneurs du monde entier. À l’arrivée : un commissaire-priseur tétanisé, un milliardaire suisse exfiltré en état de déséquilibre, et un tableau suspecté de lire dans les cerveaux.
Selon le communiqué officiel, « des signaux étranges ont été relevés dans la salle dès le début des enchères : murmures identiques, frissons simultanés et indications de paddle levé qui coïncidaient parfaitement avec les pensées non encore exprimées des acheteurs ».
Un tableau qui renifle vos dilemmes : « Je n’avais encore jamais vu une huile sur toile soupirer »
Le point de bascule serait survenu lors de la mise en vente du Portrait N°421, une œuvre décrite par le dictionnaire d’experts Christie’s comme « l’observation méditative d’un témoin anonyme enfermé dans ses sentiments ». Selon plusieurs témoins, à peine la pièce exposée au public, des murmures internes – que chacun pensait privés – auraient retenti dans un langage intelligible. « Je pensais dans ma tête « je pourrais aller jusqu’à trois millions », et j’ai entendu distinctement ma voix intérieure sortir de la bouche peinte sur la toile », explique Hans Dieter Fromm, collectionneur en short de velours et permanent invité VIP chez Christie’s.
Un autre acquéreur hésitant affirme avoir aperçu son propre visage se métamorphoser dans la peinture, « mais avec une expression de remords anticipé ». Pris de panique, il aurait trébuché dans la sculpture d’un Anish Kapoor voisin avant de fuir en hurlant : « Je ne veux pas que mon banquier découvre mes intentions ! ».
Le syndrome de Marwan : un phénomène psycho-artiste à grande échelle ?
Interrogé sur les lieux, le professeur Laurent Miroir, neurologue et président du très sérieux cabinet “Cortex & Collection”, affirme être sur une piste : « La disposition de la peinture, la légère inclinaison du regard vers le sud-ouest, et une concentration de visages superposés déclencheraient un effet miroir inversé sur la zone préfrontale du spectateur », explique-t-il en fixant intensément un coin du plafond.
« En clair », poursuit-il d’un ton docte, « les toiles de Marwan activeraient un écho cognitif qui permettrait au tableau de connaître l’enchère maximale que vous vous êtes interdit de dépasser. C’est comme si chaque toile avait été entraînée avec un PowerPoint d’intelligence émotionnelle et un abonnement à vos regrets ».
Le marché de l’art bouleversé : vers des œuvres qui devancent leurs propriétaires ?
La maison Christie’s n’a pas commenté davantage, mais aurait mandaté un cabinet de cryptographie pour vérifier si les tableaux ne sont pas secrètement connectés à un réseau WiFi ou à un ancien Nokia. Un technicien affirme avoir capté un « souffle sensible » en infrabasse fréquence dans la salle des ventes, tandis qu’un marchand d’assurance a refusé catégoriquement de couvrir les œuvres pour cause de “télépathie présumée”.
En réaction, certaines grandes galeries envisagent une nouvelle charte éthique : “Zéro intrusivité neuronale” et “distance émotionnelle obligatoire d’un mètre cinquante avec l’œuvre”.
Contacté par télépathie (ou SMS, difficile à dire), Marwan n’a pas souhaité commenter individuellement chaque hallucination, mais a déclaré dans un mail laconique : « Je peins ce que vous pensez que je ressens que vous alliez penser ». L’équipe juridique de Christie’s planche actuellement sur une traduction commerciale de cette formule.
Nous vous tiendrons informés de toute mise à jour… à condition que vous le pensiez très fort.