France et Grèce fusionnent fiscaux pour réduire le FMI et partager leurs erreurs

La France annonce sa cohabitation fiscale avec la Grèce pour réduire les coûts de tutelle du FMI

Vers une union déficitaire sacrée

Dans une allocution commune retransmise depuis l’île neutre de Bruxelles, le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire et son homologue grec Christos Staïkouras ont annoncé ce matin un « pacte de cohabitation fiscale », une nouvelle alliance économique qui vise à « mutualiser le désespoir budgétaire au sein d’une seule entité incohérente mais solidaire ».

Ce rapprochement franco-hellénique s’inscrit dans une volonté affirmée de « réduire les coûts de tutelle technique, spirituelle et comptable du FMI », jugés « excessifs » depuis la création du logiciel de gestion SAP-Mondial, qui facture désormais chaque rapport d’audit au prix d’un espresso parisien.

Une colocation fiscale testée sur 12 mois

La phase expérimentale prévoit un alignement partiel des déficits, un partage des déclarations de TVA, et une fusion symbolique des lignes budgétaires surnuméraires. Concrètement, la Défense grecque pourra dorénavant déclarer les sous-marins inutilisés de la Marine française comme actifs dormants communs, tandis que Bercy bénéficiera d’un accès au stock inépuisable de factures non réglées de l’administration athénienne.

Le président Emmanuel Macron a salué « une étape historique vers la gestion patrimoniale partagée de nos emmerdes structurelles », tandis que le Premier ministre grec Mitsotakis a parlé d’une « belle opportunité pour que nos erreurs deviennent collectives, et donc plus difficiles à sanctionner individuellement ».

Une réunion du G7 avec une seule calculatrice

La symbolique du rapprochement sera incarnée lors du prochain sommet du G7, où la délégation franco-grecque arrivera en tandem sur une seule troïka administrative. Les deux ministres partageront une calculatrice TI-82 prêtée par Mario Draghi en 2005, et défendront une nouvelle méthode d’évaluation commune dite du « solde intuitif ».

En interne, les deux pays ont également annoncé la création du Haut Conseil de Cohabitation Fiscale, basé à Strasbourg dans un local de 11m² partagé avec une antenne oubliée de l’OCDE. À sa tête : Jean-Michel Zorba, un ancien expert-comptable ayant servi dans les deux camps pendant la crise de la dette.

Oppositions et avenir conjugal

Si Angela Merkel, depuis sa retraite monastique en Bavière, a salué « un joli feuilleton de la saison budgétaire européenne », certains eurodéputés d’Europe du Nord ont exprimé leurs doutes. « C’est comme voir deux passagers en train de couler essayer de se sauver avec un seau percé commun », a commenté un représentant hollandais.

La France et la Grèce prévoient néanmoins d’élargir cet accord à d’autres partenaires volontaires. Le Portugal et l’Italie auraient manifesté leur intérêt, à condition que le nom du pacte soit changé en “Cohabitation Latine élargie”.

« Nous ne fusionnons pas nos économies », a rassuré Bruno Le Maire. « Nous mettons simplement en commun notre méconnaissance budgétaire respective, pour la transformer en matière noire comptable — un domaine dans lequel l’Europe excelle depuis vingt ans. »

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