Une nouvelle école de journalisme ouvre à Gaza : des diplômés entraînés à diffuser en direct depuis un placard à balais
Une pédagogie immersive à la frontière du réel et de la 4G
Face aux réalités du terrain, une école de journalisme totalement novatrice vient d’émerger à Gaza : l’Institut Supérieur de Journalisme de Terrain Improbable (ISJTI). Sa vocation ? Former une élite de reporters capable d’informer le monde même depuis une connexion Wi-Fi improvisée au fond d’un tunnel. L’enseignement repose sur des modules ultra-pratiques comme « rédaction d’un article les mains en l’air », « tournage à l’iPhone sous un évier » ou encore « diction parfaite sous stress de missile ».
« Ici, l’angle mort, c’est l’angle de caméra », résume fièrement Fatim Al-Micro, fondatrice de l’école. Selon elle, la méthode pédagogique repose sur le « storytelling sous tension », un concept novateur associé à la méthode dite du « live permanent sous dissimulation émotionnelle ».
Cours de camouflage médiatique et stage de terrain dans un frigo vide
Outre les classiques comme « Ethique et chyrophobie : comment éviter d’être filmé par un drone tout en filmant », l’institut propose un atelier de camouflage médiatique aux noms évocateurs : « le keffieh réversible », « l’effet vert-de-terrain » ou encore « l’invisibilité éditoriale ».
Le module le plus populaire reste cependant « TikTok et missiles : comment enregistrer une danse virale tout en courant ». Une candidate fièrement diplômée témoigne : « On nous a appris à filmer une interpellation tout en mettant du vernis. J’ai maintenant un CDI avec une chaîne internationale depuis… un bureau mobile, anciennement une machine à laver désaffectée. »
Des débouchés aussi variés que précaires
Grâce à ce cursus unique, les débouchés s’ouvrent dans de nombreux médias spécialisés, mais les plus talentueux se font remarquer par de grandes chaînes internationales. Le message de fin d’année aux diplômés reste clair : « Vous n’êtes jamais vraiment à l’abri d’un scoop, surtout quand il tombe sur votre immeuble. »
Parmi les anciens élèves, plusieurs couvrent aujourd’hui plusieurs guerres simultanément… depuis le même canapé. Un record égalé seulement par un correspondant indépendant qui diffuse trois conflits à la fois via une webcam installée sur une bouteille de gaz.
Une institution déjà soutenue par plusieurs ONG fictives
L’école a reçu le soutien de Reporters Sans Filtres, de l’Association des Journalistes Qui Ne Clignotent Jamais et du Fonds International pour la Diffusion Intermittente. Une bourse appelée “Micro en Mains, Life en Lignes” permet aux plus prometteurs d’acquérir un routeur et un gilet pare-problèmes.
Si certains dénoncent une « gammification de la survie », l’école, elle, revendique fièrement son slogan : « L’indépendance ou le Wi-Fi. Ou les deux, en données mobiles. »
Selon nos sources, l’ISJTI envisage même d’ouvrir un master 2 « Géopolitique et selfie dramatique », ainsi qu’un double diplôme avec une école de cascade hollywoodienne pour affiner la chute en direct maîtrisée.
Car ici, survivre, c’est bien. Pousser la saturation à 1080p, c’est mieux.