« À Marseille, quand les procurations s’invitent à la pétanque »

# À Marseille, les procurations roulent plus vite que le tramway

## Les fausses procurations, dernier sport local après la pétanque

Marseille, ville de l’OM, des calanques et des pastis bien chargés, aurait-elle inventé une nouvelle discipline ? On murmure dans les bureaux de vote que les électeurs marseillais sont devenus des experts en téléportation bureaucratique. La méthode ? Des procurations envoyées plus vite qu’un ballon de Payet en pleine lucarne. À croire que certains papiers se remplissent tout seuls dès qu’ils sentent l’air iodé du Vieux-Port. Résultat : des juges un peu perdus, oscillant entre indulgence méditerranéenne et leçon bien sentie.

## Jugements au poids : une nouvelle tradition provençale

Les décisions de justice concernant ces petites irrégularités ressemblent parfois à une partie de pêche sur le Prado. Certains gros poissons élus repartent à peine mouillés, tandis que les petits perchés, souvent des bénévoles égarés, se retrouvent pris dans les mailles du filet. La rumeur dit même que les verdicts sont décidés au bar du coin, en comparant la générosité des plateaux d’anchoïade offerts aux magistrats à l’apéro. Info ou intox ? Seuls Carluccio et son comptoir le savent.

## Les procurations, bientôt sur l’étal de Noailles ?

Dans l’hyperactif marché de Noailles, où l’on trouve tout, des épices orientales aux melons de Cavaillon, certains parlent déjà de proposer des procurations à emporter. « Procura pas cher, dix euros et t’es maire, cousin ! », aurait crié un vendeur ambulant, confondant peut-être le suffrage universel avec une séance de troc. Quant aux habitants de Château-Gombert, eux, exigent que les procurations collectives soient désormais disponibles dans une belle boîte de calissons.

## L’espoir d’un Marseille transparent

Entre la mer scintillante et la Bonne Mère qui veille, il reste de l’espoir pour un Marseille plus droit dans ses sandales compensées. Peut-être même qu’un miracle électoral viendra transformer ces procurations douteuses en pièces d’archive à jamais oubliées. En attendant, les Marseillais continueront à jongler avec leurs papiers… et leurs anecdotes, toujours plus savoureuses qu’un plat de bouillabaisse. Si ça, ce n’est pas l’âme du Sud.

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