Le ministère de la Santé lance une campagne TikTok pour lutter contre l’errance médicale : “Danse ton endométriose !”
Une chorégraphie pour chaque symptôme, une story pour chaque ovaire
Le ministère de la Santé a annoncé ce matin une réforme “jeune, dynamique et pleine de glycémie” de sa communication sur la santé des femmes. Objectif : mettre fin à l’errance médicale liée à l’endométriose, via une campagne exclusive… sur TikTok.
Baptisée « #BougeTonUtérus », la campagne s’appuie sur des vidéos virales visant à “créer du lien entre les cycles”. Chaque internaute pourra apprendre à reconnaître les symptômes invisibilisés de l’endométriose en imitant des mouvements de danse inspirés du vécu de patientes.
Extrait du communiqué : « Nous avons chorégraphié les contractions utérines grâce à une fusion contemporaine entre voguing, popping et spasme abdominal. Fun, éducatif et totalement endométriosé compatible. »
La chorégraphie phare, le “Spoon Dance”, rend hommage à la fameuse bouillotte placée en position fœtale. Déjà visionnée plus de 2 millions de fois en 24h.
Un partenariat inédit avec les influenceuses santé
Le ministère s’est entouré de figures influentes, telles que @lena_nidométriose (12,5 M d’abonnés) et @DocGynecoOfficiel (aucun lien), pour “reconquérir la confiance des jeunes femmes avec des pas chassés rétro-utérins”.
Selon le Ministre, Léon Hémocytaire : « À défaut d’aider les patientes à obtenir un diagnostic avant leur ménopause, on peut au moins leur offrir une chorégraphie hebdomadaire et un filtre pailleté #TeamKyste. »
La première “Semaine nationale du périnée en rythme” devrait également voir le jour. Des flashmobs sont prévus dans les halls d’hôpitaux, et les Centres de Douleur Chronique testeront une playlist visant à “soulager par les BPM ce que la médecine ignore depuis 20 ans”.
Des données de santé collectées via les likes
Inédit : chaque vidéo “likée” sera automatiquement interprétée comme un symptôme suspect par un algorithme de pré-diagnostic baptisé ALGO-DYS-MÉNORRHÉE™. Une application en bêta test proposera ensuite aux utilisatrices une suggestion de traitement ou… une évaluation astrologique. (Le lien entre endométriose et mercure rétrograde serait « statistiquement troublant », selon le ministère.)
En bonus, chaque coupon de “commentaire pertinent” sur la campagne pourra être échangé contre 8 mois d’attente supplémentaires pour un rendez-vous gynécologique.
Des retours positifs du monde médical… à confirmer
La Société Française de Gynécologie s’est dite « rassurée que le ministère ait enfin décidé d’agir, même si c’est avec des emojis qui dansent ». Le président de l’ordre des médecins a quant à lui salué une “approche ludique, certes déconnectée, mais qui groove bien”.
Du côté des associations de patientes, les réactions sont plus mitigées. L’une d’elles ironise : « C’est beau de voir qu’après 20 ans de douleur ignorée, on a enfin le droit à un filtre lapin et un hashtag. Next step : des poneys et du slime dans les urgences gynéco ? »
Et ensuite ?
Selon des sources proches du dossier, le ministère envisage désormais de décliner le format pour d’autres pathologies mal prises en charge. Parmi les projets à venir : une battle freestyle sur la fibromyalgie et un lip-sync de PSA en hématologie-oncologie sur fond de remix “Santé mentale en 30 secondes”.
Le plein emploi des chorégraphes de diagnostic est donc en bonne voie.
À défaut d’une politique de santé digne de ce nom… on aura du rythme.