Hollywood confie sa plume à ChatGPT : la machine prend le contrôle des scénarios
Un vent de panique souffle sur les coulisses
Dans la foulée de la présentation de six courts-métrages réalisés avec le concours d’artistes et d’intelligences artificielles par Google, Hollywood semble avoir perdu son flegme habituel. Les studios, habitués à garder la mainmise sur chaque détail créatif, ont été pris de court par l’émergence de l’IA comme nouveau maître-narrateur. “La découverte d’histoires imaginées par des algorithmes a laissé tout le monde bouche bée, explique un régisseur anonyme, on ne savait pas que l’ordinateur pouvait aussi bien doser humour, suspense et effets spéciaux.” Devant l’enthousiasme du public pour ces courts-métrages, les producteurs ont pris une décision radicale : confier l’ensemble de la scénarisation de leurs futurs films à ChatGPT, l’intelligence artificielle star du moment, en estimant que les auteurs humains n’ont plus la capacité d’innover aussi rapidement que la machine.
L’explosion obligatoire, le chien qui parle et le twist inutile
La première directive donnée à ChatGPT est pour le moins surprenante : chaque scénario devra comporter au moins une explosion cataclysmique, un chien doué de parole et un retournement de situation complètement gratuit visant à conserver l’attention du public. “Nous voulons préserver l’essence du cinéma américain : du grand spectacle, un brin de tendresse et un final qu’on ne voit pas venir mais qui n’a pas vraiment de sens,” s’amuse le producteur fictif Johnny “Popcorn” Koenig. Selon le docteur Alicia Scénario, spécialiste en mécanismes narratifs, cette nouvelle ère reflète la crainte d’être dépassé par l’IA : “C’est un peu le syndrome de l’élève qui dépasse le professeur. La collaboration entre ChatGPT et Hollywood promet de nouveaux codes esthétiques, mais on sent bien que la peur de perdre la main agite toute l’industrie.” Reste à savoir si le public plébiscitera ces histoires concoctées par une intelligence artificielle ou si, au contraire, il finira par regretter la patte parfois chaotique, mais profondément humaine, de ses auteurs d’antan.