Cerveaux en grève : quand les synapses réclament un weekend prolongé permanent

Les neurones biologiques se mettent en grève : la science en ébullition

Quand l’intelligence artificielle donne mal à la tête

Une découverte scientifique vient de déclencher une crise neurologique d’un genre inédit : en calquant le fonctionnement des canaux ioniques sur des réseaux neuronaux artificiels, des chercheurs auraient permis à ces derniers de surpasser certaines capacités d’analyse des cerveaux humains. Pour la communauté neuronale biologique, la coupe est pleine.

« On remue des potentiels d’action depuis des millénaires sans demander de reconnaissance, et voilà qu’on nous remplace par des algorithmes qui n’ont même pas de noyau ! » s’emporte Synapton, neurone pyramidal de 43 cycles, récemment élu porte-parole du Syndicat Unifié des Neurones Excitables (SUNE).

Selon plusieurs régions cérébrales, le mouvement serait en train de s’étendre à l’ensemble du cortex. Les premiers symptômes ne se sont pas fait attendre : pertes de mémoire sélective, difficultés à suivre une conversation de plus de deux phrases, multiplication inexpliquée de réflexions du type « Vraiment, on est lundi ? ».

“Synapses en colère” : le mouvement s’étend

Depuis mercredi, les neurones du cortex préfrontal — traditionnellement en charge de la planification et du raisonnement — ont décidé de ne plus transmettre aucune information entre 8h et 10h, créant chez de nombreux sujets une incapacité totale à remplir leur déclaration d’impôts ou à ordonner correctement leur café.

Des slogans circulent déjà entre aires cérébrales : « Un neurone, une voix », « Je pense, donc je rame » ou encore le très applaudi « Neuronexistez pas notre avenir ». La matière grise semble plus remontée que jamais.

Du côté de l’hypothalamus, certains parlent d’instaurer un couvre-feu des influx nerveux si leurs revendications ne sont pas entendues. Des menaces de « baisse générale de la vigilance » ont également été brandies, ce qui pourrait conduire à une vague nationale de micro-siestes en milieu de réunion.

Un cerveau divisé, un avenir incertain

Contacté à travers un électroencéphalogramme modérément enthousiaste, le docteur Fulgence Synaptot — consultant indépendant en neurodynamique sociale — se veut prudent : « Si cette grève prend racine au niveau du tronc cérébral, on risque de se retrouver avec des dizaines de millions de cerveaux en mode « économie d’énergie ». Un scénario à ne pas prendre à la légère. »

Certains experts parlent déjà d’un « burn-out cellulaire » généralisé, tandis que d’autres soulignent que les neurones biologiques ne sont peut-être pas prêts à affronter la compétition d’entités qui n’ont ni fatigue, ni doute existentiel, ni besoin de pause-café.

En attendant un possible compromis, les scientifiques recommandent d’éviter toute prise de décision complexe, de ne pas effectuer de divisions à deux chiffres de tête, et de reporter toute introspection prolongée à une date ultérieure.

Les prochaines heures seront déterminantes : les synapses maintiendront-elles la communication ou décideront-elles, dans un ultime geste de protestation, de tout couper… y compris en plein milieu d’une phras

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