Couple refuse d’avoir un enfant sans congé maternité pour leur chat

Un couple refuse de concevoir un enfant tant que leur chat n’aura pas droit au congé maternité

Dans une décision qui bouleverse à la fois les services de l’état civil et les litières de France, un couple parisien a annoncé qu’il suspendait son projet d’avoir un enfant « jusqu’à ce que la France reconnaisse enfin le congé maternité pour les mères de chats ».

Justine Lemoine et Arnaud Begeard, tous deux graphistes engagés et vigilants sur les questions de justice animale, ont envoyé une lettre ouverte au ministère du Travail, dans laquelle ils exigent « l’égalité parentale inter-espèces », décrivant leur chatte Capucine comme « une maman célibataire épuisée, sans reconnaissance institutionnelle depuis 6 portées ».

« On a le droit de faire une pause pour les humains, pourquoi pas pour Capucine ? »

Au cours d’une conférence de presse improvisée dans leur salon (en direct sur Instagram, devant 47 spectateurs et Kevin, leur colocataire végétalien), Justine s’est indignée : « Quand une humaine accouche, on célèbre la naissance, on offre des fleurs, on poste ça sur Facebook. Quand Capucine met bas derrière une plante verte, on nettoie et on passe à autre chose. C’est une injustice. »

Le couple estime que chaque portée génère un « épuisement physique et émotionnel » chez Capucine, et que son statut de chat domestique « ne doit pas l’empêcher de bénéficier d’un traitement digne des mères ».

Une proposition de loi déposée par un député animaliste

Inspiré par la situation, le député animaliste Philippe Rongevin a annoncé qu’il déposerait une proposition de loi visant à créer un « congé Matou-rnité » de 6 semaines, assorti d’une allocation croquettes mensuelle de 150 euros. « C’est un premier pas vers une société inter-espèces plus inclusive », a-t-il déclaré depuis la salle d’attente de son vétérinaire.

Le MEDEF a immédiatement réagi, qualifiant la mesure de « dérive idéologique risquant de plonger les entreprises dans le chaos félino-administratif ». Du côté des associations de chats errants, on salue l’initiative, mais on demande à aller plus loin : « Nous voulons aussi l’accès au CPF et à une carrière professionnelle digne », miaule un matou syndiqué depuis Montreuil.

Les réactions des voisins (et du chien d’à côté)

Côté voisinage, les réactions sont partagées. Madame Chamarande, retraitée et responsable du comité de quartier, salue « une prise de conscience courageuse », mais tient à préciser : « C’est mignon un chat avec des chatons… mais tous les trois mois, ça commence à faire beaucoup de miaous à l’étage. »

Quant au labrador du 3e étage, il a sobrement grogné : « Et nous alors ? », avant d’aller bouder sous un plaid.

Conclusion : en attendant une réponse légale, le couple reste en grève de fécondation

En l’absence d’avancée législative, Justine et Arnaud ont fait savoir qu’ils suspendaient tout projet parental : « On refuse de donner la vie humaine dans un monde où la maternité d’une chatte passe sous silence. Capucine mérite son congé, bordel. »

Un combat qui, s’il atteint rarement l’Assemblée nationale, ne manque pas de remuer les gamelles de la République.

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