Le Festival de Locarno 2026 annonce une section inédite consacrée aux films tournés avec des caméras perdues et retrouvées par des mouettes cinéphiles
Une initiative qui surprend autant qu’elle fait rire les organisateurs, qui assurent que ces œuvres ont « une valeur artistique indéniable »
Le prestigieux Festival du film de Locarno, connu pour sa programmation innovante et avant-gardiste, a annoncé cette année la création d’une section spéciale intitulée « Caméras Vagabondes ». Cette nouvelle compétition mettra en avant des œuvres cinématographiques tournées exclusivement avec des appareils photo ou caméras retrouvés par des mouettes prétendument passionnées de cinéma. Selon un communiqué officiel, ces films, issus d’un tout nouveau « cinéma de plage » improvisé, explorent des thèmes variés tels que la mémoire collective, la vie quotidienne et, étrangement, des plages semi-désertiques où l’on ne voit jamais la mer, mais beaucoup de grains de sable bien visibles.
Les organisateurs expliquent que cette initiative vise à « encourager la créativité humaine face à l’adversité technologique », tout en célébrant l’impact inattendu de la faune locale sur l’art cinématographique. La sélection, composée de plus de 200 œuvres, a été triée sur le critère principal : la sélection d’un film tourné avec une caméra retrouvée par une mouette aux plumes déployées de manière cinématographique, souvent sur une plage ensoleillée. « Ces appareils, souvent rouillés ou couverts de sel, confèrent à chaque film une patine unique, une esthétique authentique et… un suspense quant à leur origine », précise le président du jury, Monsieur Pierre-Léonard.
Un expert en ornithologie critique cependant cette démarche. Son porte-parole, le professeur Jacques Plume, affirme que « le véritable cinéma retrouvé par des mouettes pourrait bien révolutionner la narration cinématographique. Après tout, ces volatiles ont une mémoire étonnante, et lorsqu’elles piquent dans les grainets de sable, elles peuvent accidentellement capturer des instants précieux, voire réaliser des œuvres d’art involontaires*. » Selon lui, il ne serait donc pas étonnant que, dans un futur proche, une mouette devienne la nouvelle égérie du cinéma expérimental. La vague est lancée : après le « cinéma de la plage », il faudra désormais compter avec la « ciné-mouette » comme nouvelle muse artistique, affirmant que « tout est bon à prendre, même un vieux caméscope abandonné sur la plage par un vacancier inattentif » .