La diplomatie par le fil et l’aiguille : la France et le Danemark signent un traité
Deux nations unies par la tapisserie
Dans une manœuvre diplomatique sans précédent — et pourtant entièrement brodée à la main —, la France et le Danemark ont signé ce mardi un traité de coopération textile au Grand Palais, lors de l’inauguration de l’exposition “Trames Diplomatiques : tisser des liens pour demain”. Cette initiative rassemble plus de 120 tapisseries historiques et contemporaines, et surtout, une ambition inédite : résoudre les tensions internationales en cousant des ponts plutôt qu’en coupant les fils.
Ce partenariat, qualifié par certains experts de “Plan Marshall au point de chaînette”, marque la naissance d’une nouvelle branche du Quai d’Orsay : le Service des Affaires Textiles et Dégâts Fibreux, chargé d’intervenir en cas de crise diplomatique par l’envoi rapide de kits de couture aux nations concernées. Le Danemark, quant à lui, a nommé Madame Astrid Baerlund à la tête de sa délégation culturelle : une brodeuse émérite bardée de décorations (et de boutons pression) qui a déjà apaisé un conflit frontalier scandinave grâce à un napperon brodé du mot “Pardonne”.
Une diplomatie brodée de symboles
Selon les clauses confidentielles du traité, tout sommet bilatéral devra désormais commencer par une session de broderie collaborative. “On peut critiquer nos tenues, nos accents ou nos poissons fermentés, mais jamais le point arrière danois”, a déclaré fièrement Mme Baerlund en épinglant un motif de coquelicot sur le revers du veston d’un ambassadeur français.
Chaque rencontre diplomatique s’achèvera par la remise d’un patchwork commun, cousu en temps réel, symbolisant les avancées du dialogue. Lors du dernier G7, des représentants auraient discrètement testé ce protocole en brodant un mot d’ordre discret sur un rideau : “Moins de missiles, plus de mousseline”.
Plus spectaculaire encore, l’Accord de Copenhague stipule que la prochaine déclaration franco-danoise d’intention sera entièrement brodée à la main sur un lin 14 fils, puis repassée et encadrée dans la salle des traités du Louvre. Une source anonyme proche du ministère affirme même que le Traité de Lisbonne serait actuellement en cours de recouture “pour corriger les accrocs institutionnels de 2009”.
L’aiguille comme outil de paix
Interrogé sur la crédibilité diplomatique d’un tel projet, un conseiller de l’Élysée a déclaré, sous couvert d’anonymat : “Franchement, on a tout essayé : sommets, sanctions, gros sourcils pendant les points presse. Alors pourquoi pas la broderie ? C’est lent, apaisant, ça demande de la concentration et surtout… personne ne boude pendant un point de chaînette.”
Le Haut Représentant de l’Union européenne pour les motifs décoratifs aurait lui aussi salué l’initiative, et proposé d’élargir le programme “Needle and Peace” à d’autres États membres. Des négociations sont en cours pour faire signer à la Hongrie une “trêve au point de feston” avec Bruxelles, tandis que la Pologne songerait à remplacer les parapheurs officiels par des toiles Aïda grand format.
Rien n’est confirmé, mais selon les rumeurs, un projet de tapis tissé à quatre mains entre Emmanuel Macron et la Première ministre danoise serait en préparation. Son motif, encore gardé secret, pourrait symboliser la promesse d’une diplomatie cousue main. Une source proche du groupe projet évoque déjà une collaboration textile avec la Suède et un mot d’ordre clair : “Tricotons l’Europe d’après”.