Les députés lancent un élevage de propositions pour repeupler l’hémicycle d’ici 2026
La chute historique des projets de loi inquiète sérieusement l’Assemblée
Depuis plusieurs mois, l’hémicycle sonne creux : le gouvernement a drastiquement réduit le nombre de textes déposés, plongeant les députés dans une étrange torpeur. Les couloirs, autrefois animés par l’intense circulation de nouvelles réformes, résonnent à présent d’un silence qui met mal à l’aise jusqu’aux huissiers. Les rares projets de loi encore en gestation peinent à atteindre le pupitre, faute d’un consensus dans les commissions. Certains observateurs tirent déjà la sonnette d’alarme, estimant que l’institution parlementaire traverse une crise inédite, compromettant sa capacité à débattre et à légiférer de manière efficiente. On murmure que même la machine à café de la buvette ne fonctionne plus à plein régime, preuve ultime d’un manque de stimulation législative.
Vers la création d’une ferme intensive de nouvelles propositions
Pour pallier cette raréfaction, plusieurs députés ont annoncé l’ouverture d’un véritable “élevage de propositions”, où des idées embryonnaires seraient nourries sous lampes chauffantes, puis transférées en commission spéciale afin de mûrir. Les parlementaires espèrent ainsi produire suffisamment de textes viables pour reconstituer un stock législatif robuste d’ici 2026. “Nous allons élever ces propositions avec amour, comme des poussins, jusqu’à ce qu’elles soient suffisamment solides pour être exposées aux débats de l’Assemblée”, explique le professeur Jean-Albert Lampion, expert autoproclamé en incubation politique. Selon lui, cette démarche garantira la survie à long terme de l’hémicycle et redonnera à la fonction de député toute sa raison d’être. D’ores et déjà, certains curieux se pressent aux portes de la première “propositionnière” de France, impatients de voir éclore de nouvelles mesures cocasses ou révolutionnaires, prêtes à nourrir les discussions nationales et à ranimer la flamme parlementaire.