Le gouvernement veut encadrer la lecture de Mallarmé torse nu pour éviter la dépression nationale

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**Le gouvernement prépare une réglementation inédite pour les spectacles où l’on lit du Mallarmé torse nu, par peur d’une vague d’introspection**

Une initiative gouvernementale pour préserver la stabilité mentale des spectateurs

Face à la montée en puissance des performances artistiques mêlant littérature et nudité, le gouvernement dégaine une nouvelle proposition de réglementation visant à encadrer strictement les spectacles où des artistes lisent des œuvres classiques, tels que Mallarmé, tout en exhibant leur torse. Selon un communiqué officiel, cette mesure « vise à éviter toute dérive défiante de l’ordre public, notamment la propagation d’émotions existentielles profondes et l’envie soudaine de réfléchir sur sa propre mortalité ». Dans ce contexte, la récente présentation de « La chair est triste, hélas » par Ovidie au Théâtre de l’Atelier, qui mêle autobiographie, performance et lectures engagées, serait considérée comme la première étape d’un programme plus ambitieux. Le ministère de la Culture, quant à lui, affirme que cette réglementation serait « une étape nécessaire pour préserver la santé mentale et la stabilité émotionnelle de nos concitoyens face à des formes d’art potentiellement subversives ».

Une absurdité revendiquée, mais inquiétante, selon un expert en politique culturelle

Les réactions ne se sont pas faites attendre, et nombre d’observateurs craignent que cette initiative ne conduise à une censure absurde et à une infantilisation de la vie artistique. Un expert en politique culturelle, le professeur Jean-Baptiste Chiffon, s’est exprimé sur le sujet : « Imaginez, on pourrait finir par interdire tout spectacle où une artiste lit un poème tout en étant nue. La seule solution pourrait alors être d’interdire toute lecture de poésie dans l’espace public, ou d’exiger que tous les artistes portent une couverture intégrale en lisant, y compris sous la douche. » Selon lui, cette logique « liberticide et absurde » pourrait ouvrir la voie à une véritable régression de la liberté d’expression artistique. La crainte principale étant que, sous prétexte de préserver la stabilité mentale, le gouvernement ne mette en place une police de la pensée culturelle, prête à museler toute performance susceptible d’éveiller un soupçon d’émotion existentielle.

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