Les chimpanzés ouvrent leur propre pharmacie et exigent des bananes en échange des consultations
Dans une réserve forestière confidentielle quelque part entre le Gabon, Netflix et une zone où le Wi-Fi ne passe pas, les chercheurs ont été stupéfaits de découvrir une pratique médicale révolutionnaire menée par… une bande de chimpanzés. Selon l’équipe d’éthologues du Centre d’Observation des Primates Autonomes (COPA), ces primates auraient mis au point un système de santé communautaire basé sur des infusions de racines, des cataplasmes de feuilles et, dans certains cas extrêmes, des frottages de pierres chaudes ramassées exclusivement par des individus diplômés d’un « Bac+Feuille ».
« Ils se soignent entre eux, partagent les tâches, ont même développé un moyen de dosage rudimentaire basé sur le poids de noix de coco… », explique le professeur Gérard Pamplemousse, anthropologue et souffleur de bananes freelance. Le comité scientifique est en émoi devant ces dernières vidéos capturées : un chimpanzé tenant une plante médicinale devant sa patiente en disant, visiblement contrarié, « ce n’est pas pris en charge par la mutuelle ».
Propriété intellectuelle simiesque : codex secret et soins non remboursables
La situation a rapidement tourné au drame pour les chercheurs lorsque la tribu des chimpanzés pharmaciens – déjà surnommés les « Medimonkeys » – a refusé tout partage de leurs remèdes avec les humains, invoquant le principe sacro-saint de la « propriété intellectuelle ancestrale ». « Lorsqu’on a tenté de prélever un échantillon de leur onguent à base de fougère fermentée, un individu nous a lancé du guano tout en mimant un geste de signature juridique. On pense qu’ils ont inventé leurs propres droits d’auteur », témoigne le docteur Caroline Quenottier, juriste spécialisée en brevets végétaux et mime intitulé.
Pire encore, les chimpanzés ont dressé ce qu’ils appellent leur Codex Medicinalis Bananae, document écrit sur des morceaux d’écorce et soigneusement caché dans un tronc inaccessible sans mot de passe olfactif. « Ils exigent désormais une banane mûre équitablement cultivée comme monnaie d’échange pour toute prescription… ou un abonnement mensuel au tronc santé solidaire », précise un vétérinaire local encore sous le choc.
Big Pharma en alerte : la concurrence simienne se généralise
Alors que les multinationales pharmaceutiques s’inquiètent de cette médecine sauvage à fort pouvoir viral, plusieurs grandes firmes ont déjà mandaté des consultants en communication primatologue pour évaluer l’impact potentiel sur le marché de l’automédication. Un rapport de l’OMS (Organisation des Mammifères Satiriques) avertit : « Si les orangs-outans s’y mettent aussi, nous pourrions assister à la plus grande fuite de savoir médicinal libre depuis l’invention de la tisane de mamie ».
En réponse, le labo JunglePharma envisage de recruter un chimpanzé sous contrat pour contourner les lois sur les brevets inter-espèces. Le gouvernement, de son côté, temporise. « Nous respectons la souveraineté des savoirs primates. Mais s’ils développent un vaccin contre l’allergie au pollen avant nous, là ça va barder », a déclaré le ministre de la Santé animale et des coopératives trans-espèces, Marcel Chouette.
Conclusion : vers une médecine alternative… très alternative
Pour l’instant, la pharmacie des chimpanzés continue ses activités, encadrée par un Conseil des Anciens à poils gris et protégée par un gorille-bouncer intransigeant. Seul espoir pour l’humanité : un protocole de dialogue inter-espèces vient d’être lancé via des sessions de grimaces diplomatiques. Objectif ? Négocier une ordonnance contre la tendinite sans avoir à payer en bananes bio.
Les chimpanzés, eux, restent inflexibles : « Pas de banane, pas de pommade ». Une politique on ne peut plus claire.