Le gouvernement récompense la récidive: la médaille « Violences d’Honneur » débarque à Marseille

Le gouvernement lance les « Violences d’Honneur » pour policiers décorés : la nouvelle médaille qui fait polémique

Marseille sous les projecteurs d’une distinction inattendue

À Marseille, la cérémonie de remise de médailles « Violences d’Honneur » a été orchestrée en grande pompe par le président du Sénat Bruno Retailleau. Cette récompense d’un genre nouveau a été décernée à cinq policiers du RAID, pourtant mis en examen pour violences lors d’une récente intervention. Selon les organisateurs, il ne s’agissait pas d’ignorer leurs démêlés judiciaires, mais bien de « mettre en valeur leur abnégation devant la procédure pénale », suscitant un mélange d’étonnement et de rires (pas toujours discrets) chez les observateurs. Le ruban, orné d’un bleu sombre « rappelant le bleu des gyrophares », serait réservé aux forces de l’ordre cumulant au moins trois poursuites pénales, avec en prime une option dorure si récidive avérée. Dans la cité phocéenne, ce nouveau concept a rapidement fait le tour des comptoirs et des réseaux sociaux, donnant lieu à d’innombrables commentaires ironiques sur les « héros » de la République et la créativité toujours renouvelée des distinctions officielles.

Des experts conquis et une population… partagée

« Il était temps qu’on valorise enfin la persévérance dans la réitération », s’exclame un soi-disant sociologue dépêché par un comité d’analyse indépendant. Dans ce discours grandiloquent, il explique que la médaille « Violences d’Honneur » ouvre la voie à une véritable révolution symbolique : pourquoi ne pas créer, à terme, toute une gamme de trophées récompensant les dérapages récurrents des agents de la force publique ? À l’inverse, plusieurs habitants de Marseille s’interrogent sur la portée réelle de cette décoration, jugeant plutôt cocasse de transformer des mises en examen en motif supplémentaire de se pavaner. D’aucuns y voient même un coup de communication audacieux du gouvernement, désireux de mettre un peu de piment et de second degré dans des cérémonies souvent jugées trop sérieuses. Reste à savoir si cette extravagante innovation marquera durablement les esprits ou restera un bref épisode dans l’actualité tumultueuse des décorations officielles.

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