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Le gouvernement marseillais veut tout changer : le scrutin municipal remplacé par une partie de pétanque tirée au sort
Une réforme innovante pour incarner l’esprit local et démocratiser la politique
Face à l’éternelle contestation du mode de scrutin traditionnel, le gouvernement de Marseille, sous la houlette de l’union pragmatique entre la mairie et le conseil municipal, a lancé une proposition qui pourrait révolutionner la vie politique locale. Désormais, l’élection du maire et des représentants sera remplacée par un tirage au sort parmi les participants à une partie de pétanque organisée sur le Vieux-Port. Selon une note officielle, cette méthode vise à “réconcilier la démocratie avec l’âme provençale et à faire redécouvrir aux citoyens le plaisir simple de la boule lancée avec amour”. Une commission spéciale a même été créée pour étudier l’intégration de cette nouvelle modalité dans le calendrier électoral, avec pour ambition d’allier tradition et modernité tout en limitant “les influences des partis politiques classés trop conservateurs”.
Un choix qui fait déjà grincer des boules : la parole d’un expert en pétanque et démocratie
L’idée, bien qu’audacieuse, ne fait pas l’unanimité. Certains spécialistes y voient surtout une méthode déconcertante pour désigner les futurs responsables de la ville. “Il s’agit d’un concept novateur mais risqué”, explique Bernard Pétanqueur, expert en démocratie locale et membre de l’Observatoire des pratiques culturelles marseillaises. “Remplacer une élection par un tirage au sort dans une partie de pétanque, c’est faire entrer la politique dans une fête de quartier. Mais il faut espérer que cette démarche ne se transformera pas en une compétition de « combien de boules lâchées dans le vide » ou en un récital de ‘fais-moi peur avec ma boule’.” Pour l’instant, l’administration municipale martèle que ce changement n’est pas qu’un pis-aller pour apaiser les tensions, mais bel et bien une tentative sérieuse de “redéfinir la gouvernance marseillaise avec le même sérieux que la Ligue de pétanque provinciale”. La population, quant à elle, commence à se questionner : si la pétanque devient le nouveau critère de légitimité politique, pourrait-on un jour élire un maire uniquement basé sur son score au jeu de la boule ? Seule l’avenir nous le dira.
