Les maires français financent la culture en échange de réparations urbaines

**Les maires français lancent le programme innovant « Un concert pour une chaussure » afin de soutenir la culture en période de restrictions budgétaires**

Une initiative gouvernementale à la fois ambitieuse et insolite pour relancer la scène culturelle locale

Face aux contraintes financières qui pèsent lourdement sur les collectivités, une nouvelle tendance émerge dans le paysage administratif français : le financement de la culture via des échanges d’actions concrètes et pragmatiques. Concrètement, plusieurs maires ont décidé de subventionner des spectacles artistiques uniquement si ces derniers permettent de résoudre des problèmes quotidiens tels que réparer un nid-de-poule ou changer une ampoule de lampadaire. La pièce maîtresse de cette initiative, baptisée « Un concert pour une chaussure », consiste à organiser des représentations où chaque spectateur participe à l’entretien de ses infrastructures urbaines. En d’autres termes, l’art doit désormais produire des réparations pratiques pour que la culture continue à exister. Selon la mairie de Chapeville, cette approche « permet de faire d’une pierre deux coups : soutenir la création artistique tout en améliorant la vie de nos concitoyens de façon immédiate et concrète. »

Les experts avertissent : une symphonie d’absurde ou une révolution dans la gestion culturelle ?

Les réactions ne se sont pas fait attendre, oscillant entre enthousiasme novateur et scepticisme total. Selon le professeur Bernard Dupont, président de l’Institut des Stratégies Urbaines et Culturelles Alternatifs, cette démarche pourrait révolutionner la manière dont la culture et l’urbanisme coopèrent : « Nous entrons dans une ère où la philosophie du ‘faites quelque chose d’utile, même dans l’art’ pourrait transformer nos villes. Organiser un concert pour changer une ampoule de lampadaire, c’est peut-être la nouvelle approche pour rendre la culture indispensable. » Cependant, certains observateurs, moins convaincus, dénoncent une logique absurde : « On va devoir faire un tri dans les artistes, certains ne seront plus que des réparateurs d’éliminations d’obstacles. Si la musique peut servir à ça, pourquoi pas appeler ça de la ‘musérapologie’ ? » conclut un critique d’art sceptique. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle stratégie détonne dans le paysage culturel et laisse dubitatif quant à ses résultats potentiels, tout en prouvant que, parfois, l’absurde devient la seule façon pour certaines collectivités de continuer à soutenir la culture.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *