Clarisse Agbegnenou entame déjà sa préparation pour Los Angeles 2028, craignant que les épreuves ne soient terminées avant son arrivée
Des valises bouclées cinq ans à l’avance
À l’heure où la plupart des athlètes consacrent leur énergie à se préparer pour les Jeux olympiques de 2024, Clarisse Agbegnenou se distingue en prenant une longueur d’avance sur la concurrence. La quintuple championne du monde de judo vient en effet de confirmer qu’elle avait déjà finalisé ses bagages pour la compétition de 2028 à Los Angeles, soucieuse de ne manquer aucune miette de l’action. Selon son entourage, la judokate serait même en train de répéter son kremlin-bicêtre matinal et son échauffement dès aujourd’hui, de peur que son arrivée sur place coïncide avec la fin de la cérémonie de clôture. « Entre deux entraînements, elle étiquette ses kimonos et vérifie ses réservations d’hôtel », confie un proche admiratif, convaincu que cette ponctualité hors normes pourrait la propulser encore plus haut sur le podium mondial.
La peur de rater un podium… ou le début de la cérémonie
Si Clarisse Agbegnenou est réputée pour son impressionnante collection de médailles, elle l’est tout autant pour sa rigueur quasi militaire. Son obsession du timing parfait n’a pas échappé aux experts qui saluent son engagement total, parfois jusqu’à l’absurde. « À ce rythme, elle arrivera sur le tatami alors que les organisateurs seront encore en train d’installer les tatamis », plaisante le spécialiste autoproclamé du judo moderne, Pierre Largelay. Selon lui, cette précaution excessive naît de la hantise bien réelle de rater une compétition cruciale. Certains évoquent même l’hypothèse qu’Agbegnenou prévoit déjà de réserver sa place dans la navette qui l’emmènera de l’aéroport au dojo olympique, histoire d’être certaine de ne pas tomber dans les embouteillages. Autant dire que, si ses adversaires comptaient la surprendre, ils devront se lever encore plus tôt qu’elle.
