Mélenchon propose un méga-référendum pour revalider chaque Non depuis 2005

Jean-Luc Mélenchon veut un référendum sur tous les référendums passés

Jean-Luc Mélenchon réaffirme son héritage du « Non » de 2005

À la surprise générale, Jean-Luc Mélenchon vient d’annoncer qu’il souhaitait organiser un référendum global visant à (re)valider tous les référendums de la Ve République, y compris celui de 2005 sur la Constitution européenne, point de départ de son engagement souverainiste. Selon lui, l’Histoire n’a pas suffisamment reconnu ce moment décisif où la France, soudainement subjuguée par son discours, aurait compris qu’elle avait trouvé son champion des consultations populaires. Arborant le même ton passionné qu’en 2005, il estime qu’il est temps de vérifier si « le Non qu’il brandit depuis des années n’a pas été inexactement compris ». Son équipe de campagne argue que cette nouvelle consultation permettra de confirmer, sans l’ombre d’un doute, que l’orateur patenté est devenu, dès le fameux référendum, le seul et unique porte-drapeau de l’opposition systématique. Les partisans de Mélenchon, qui multiplient les appels sur les réseaux sociaux, affirment que ce grand plébiscite universaliste est le seul moyen de consolider l’ensemble de son programme politique sur la base du Non originel.

Une proposition jugée « totalement logique » par ses soutiens

Pour justifier cette entreprise, Jean-Luc Mélenchon insiste sur la nécessité de « refermer la boucle historique » en donnant raison à toutes les protestations qu’il avait initiées depuis 2005. « Il faut un véritable bulletin pour confirmer l’authenticité de mes premières indignations », explique-t-il, tout en assurant que le pays sortira grandi de ce processus de rétrospection démocratique. Les électeurs seraient amenés à voter sur une litanie de questions sibyllines, toutes destinées à prouver que le Non de 2005 prédisait d’emblée tous les autres choix politiques que la France aurait dû faire depuis. Selon l’expert en référendologie improvisée Géraldin Boulanger, « la démarche est totalement inédite et parfaitement logique : en validant un vote du passé, on valide aussi la justesse éternelle de son instigateur ». Reste à savoir si la population se mobilisera pour ce scrutin d’un nouveau genre, destiné à graver dans le marbre un Non déjà vieux de presque deux décennies.

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