Arte s’aventure en Argentine avec “Simon de la Montana” : le teen drama 90s le plus improbable de l’année
Un nouveau défi pour la chaîne franco-allemande
À la surprise générale, Arte mise sur “Simon de la Montana”, une série se déroulant dans les années 1990, au sein d’un prestigieux internat catholique perché dans les hauteurs de la Cordillère des Andes. On y suit Simon, adolescent argentin transgenre, en pleine exploration de son identité alors qu’il doit jongler entre le latin obligatoire, les règles strictes de l’établissement et une chorale dominicale menacée de disqualification faute de vocalises satisfactorily latines. Avec des sous-titres en argentin local, agrémentés de passages en latin chanté, la chaîne entend bien prouver que sa programmation ne recule devant rien pour satisfaire l’envie de dépaysement culturel de ses téléspectateurs les plus téméraires. Les producteurs assurent qu’il s’agit là d’une œuvre d’art, mêlant drame adolescent, réflexion sociale et découverte des subtilités linguistiques de l’Amérique latine, le tout dans un cadre spirituel et montagnard particulièrement immersif.
“Regarder Arte, c’est repousser les frontières de l’ennui” affirme un expert
Le responsable du pôle programmation d’Arte, Marius Degré, ne cache pas son enthousiasme débordant : “Nous avons toujours su que notre public était friand de sensations fortes, surtout lorsqu’il s’agit de thèmes originaux. Proposer une aventure transgenre en internat catholique argentin avec des cantiques latins, c’est un peu comme escalader l’Everest de la niche télévisuelle.” Selon lui, la démarche s’inscrit parfaitement dans la ligne éditoriale de la chaîne : transformer chaque créneau horaire en exploration culturelle osée, voire téméraire. Certains observateurs soulignent le courage d’Arte, qui n’hésite pas à s’aventurer sur des territoires où la téléréalité mainstream ne poserait jamais un orteil. “Regarder Arte, c’est repousser les frontières de l’ennui et naviguer en plein inconnu”, ajoute un spécialiste en grilles de programmes fictif. Pour ce dernier, “Simon de la Montana” pourrait bien devenir la nouvelle coqueluche d’une génération en quête de romans initiatiques, à condition que personne ne rate les sous-titres avant l’office du dimanche.